jeudi 2 décembre 2010

consommateur et consommation

Les économies d'énergie et la protection de l'environnement, un nouveau facteur pris en compte dans la consommation?


L'écoresponsabilité pourrait elle devenir la norme?

Alors que l'état multiplie les mesures afin d aider a diminuer la consommation d'énergie des menages, on peut s interroger si il y a lieu d observer une reelle transformation des comportements. de consommation.

En effet depuis les annees 2000 les politiques publiques visent à transformer les comportements de consommation des différents usagers en jouant essentiellement sur la sensibilisation, l'incitation (taxation des produits polluants par exemple), et l'encadrement des paratiques (tri selectif).

Tout porte aujourd’hui à penser que le souci de préserver la planète pour les générations futures tend à mobiliser les individus et à orienter leurs comportements. On aimerait donc à penser que les comportements éco-responsables s’amplifient et se diffusent dans des domaines de plus en plus nombreux (économie d’eau, tri des déchets,consommation de produits bio, achats d’équipements labellisés, utilisation des transports collectifs, etc.)
Cela ne s'observe pas du tout statistiquement  puisque sur la decénie, la consommation d'énergie des ménages Francais ainsi que leurs emissions de C02 a augmenté.
Mais cela s'explique surtout par des evolutions structurelles de la societé que les cosommateurs sont incapables de maitriser.
Les notions de ressources non renouvelables et d'empreintes environnementales ont toutefois tendance a s'installer dans les esprits.

Cependant, pour comprendre pleinement les comportements de consommation ds ménages et définir des marges de manoeuvre pour les infléchir, il est nécessaire de s’intéresser aux structures qui les conditionnent plutôt que d’en appeler uniquement à la diffusion de la sensibilité écologique qui, bien que réelle, reste relativement peu influente sur les comportements effectifs.
 Les travaux du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vieconsommation d’énergie. Il pourrait s’agir par exemple d’un système collectif de rationalisation des consommations d’eau et d’énergie à l’échelle des immeubles collectifs. Sa mise en oeuvre pourrait s’appuyer sur un acteur de proximité particulièrement important pour le secteur résidentiel-tertiaire, le syndic d’immeuble, qui est généralement soucieux de faire baisser les charges de gestion des bâtiments. L’une des principales mesures que les syndics pourraient mettre en oeuvre consiste à baisser le niveau de température fourni par les installations de chauffage collectif et de fourniture d’eau chaude. Autrement dit, si l’information et l’incitation sont indispensables pour orienter le message public, ils sont loin d'etre suffisants à eux seuls et doivent être complétés par des mesures plus structurelles.
(CRÉDOC) sur la mise en place du tri sélectif ont en effet montré que l’adoption par les ménages de la pratique du tri des déchets était surtout due à la mise en place d’une offre de service public plutot qu'a une relle conscience individuelle de protection de l'environnement.(système de poubelles, taxes et redevances d’enlèvement des ordures ménagères), qui inscrit le geste individuel du tri dans un cadre collectif canalisé.

 Il faut réfléchir à un mécanisme équivalent de structuration des comportements dans d'autres domaines car
la canalisation et l'aiguillage des comportements des ménages reste la meilleure maniere de ménager notre environnement.

j'attends des idées...

Thomas Koechlin

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