lundi 10 février 2014

PICARD : le leader des surgelés



bAlors que les dépenses alimentaires des ménages diminuent, leurs dépenses en produits surgelés augmentent. Le marché national des produits surgelés ne cesse de progresser, et cela plus vite que les autres rayons alimentaires. Cette tendance est bénéfique à une entreprise fondée en 1906 par Raymond Picard: Picard Surgelés. 

Celle-ci a connu un fort développement ces dernières années afin de devenir le leader de la distribution de surgelés en France avec 1000 produits commercialisés par an et un réseau de distribution de 800 magasins sur tout le territoire. Les magasins Picard sont aussi présents à l'étranger : Luxembourg, Belgique, Italie. Aujourd'hui Picard détient un important réseau de distribution et assure un service de vente à distance avec prise de commande par téléphone et par Internet via le site picard.fr. Actuellement, environ 20% des ventes par correspondance sont réalisées par internet.Il propose en ligne l'intégralité de son catalogue, et la livraison est assurée en Ile-de-France, et dans les principales villes de France.   
Cette entreprise tend à évoluer en raison de sa croissance sur un marché, conséquence d’un changement des comportements alimentaires. Son chiffre d’affaires qui était de 1 370 000 d’euros en 2008 ne cesse d'augmenter, ainsi que l’implantation de ses points de vente.
 En quoi la stratégie de Picard lui a-t-il permis de devenir leader sur son marché?

Il y a une dizaine d'années, les stratégies d’entreprise de distribution consistaient à diversifier leur offre. Mais Picard a tenu à se concentrer sur un seul et unique segment de marché de l’alimentaire : les surgelés. Cette volonté de se focaliser sur un unique segment leur vaut un rang de spécialiste, désormais reconnu du grand public mais également de ses concurrents : tant par la qualité de ses prestations que de son offre et sa présence sur ce marché.
L’avantage de cette stratégie est que Picard peut alors étendre sa notoriété et conquérir davantage de part de marché sur le créneau des produits surgelés. L’inconvénient est de trouver les points de ventes qui présentent le plus de potentiel pour l’entreprise. Pour cela Picard utilise l’outil de géomarketing. Celui-ci procède d’abord à une analyse générale par région, avant de descendre au niveau local afin de trouver les endroits où la couverture est insuffisante et ainsi implanter un nouveau point de vente qui profitera d’une nouvelle zone de chalandise (zones d'où provient l'essentiel de ses clients). 

 La stratégie de développement de Picard consiste à s’implanter dans une région en commençant par implanter des magasins urbains dans les plus grosses villes puis à saturer progressivement les zones de chalandise. Picard s’implante en priorité dans les grandes villes et cela sans négliger les villes moyennes qui disposent d’un potentiel porteur lié à une densification géographique cohérente.


Maxime SENSE

Apple, le jardin d'Eden

Le géant Apple


bNous sommes en 1976, en Californie, deux jeunes ingénieurs, Steve Wozniak (26ans) et Steve Jobs (21ans) viennent de créer Apple et de mettre sur le marché le premier Apple du nom qui se vend grâce aux bouches à oreilles. Les deux amis travaillent alors dans le garage de la famille Jobs. Ils sont également assistés par un troisième "geek" Ronald Gerald Wayne. Collègue de Steve Jobs, il rejoint Apple à la demande de ce dernier pour trancher les litiges entre Jobs et Wozniak. A ce titre, il perçoit 10% du capital de l'entreprise. 10% qu'il revend deux semaines plus tard, ne croyant pas au potentiel de la marque à la pomme, contre 800$...

Ajourd'hui, Apple c'est un chiffre d'affaire de 65,22 milliards de dollars pour un résultat net de 14 milliards de dollars en 2010. Le siège social est resté en Californie, toujours sous la direction de Steve Jobs. Mais l'activité d'Apple s'est élargie dans des secteurs comme les baladeurs numériques ou les téléphones mobiles. La société compte plus de 45 000 employés. La puissance et l'influence de la firme sont indéniables, à tel point que l'on parle de "culture Apple".

De par ce rayonnement, Apple suscite bien des interrogations et des anecdotes, à commencer par son logo. Les origines de cette célèbre pomme sont encore floues et n'en finissent pas d'alimenter la légende.

Selon certains, les deux inventeurs se nourrissaient essentiellement de pommes, par manque d'argent. Pour d'autres le logo serait un hommage à Alan Turing, mathématicien brillant condamné à la castration chimique à cause de son homosexualité et qui se serait suicidé en croquant une pomme imbibé de cyanure. Cette pomme pourrait également provenir de la pochette d'un album des Beattles. La version officielle est néanmoins bien moins burlesque. Alors que Steve Jobs devait déposer un nom pour leur entreprise, Wozniak était tout simplement en train de manger une pomme. N'ayant d'autres idées, Apple fut choisi.



Pour devenir ce géant, Apple a du sans cesse innover et créer de nouveaux besoins chez le consommateur. Se faisant, à l'aide de ces innovations, et en accord avec l'analyse microéconomique d'un monopole sur le long terme, Apple se retrouve dans un premier temps dans une situation de monopole, puis suscitant les convoitises, l'entreprise gère la concurrence.

I- Comment Apple crée des situations de monopole, génératrices de profits importants et gère par la suite la concurrence

On a tous en tête ces shows à l’américaine commandité par Steve Jobs où, devant un immense écran bourré de statistiques en tout genre et devant une foule en délire, il brandit le dernier bijou révolutionnaire signé Apple.



Ainsi l'iPod, lancé en 2001 et se renouvelant sous plusieurs modèles, représente ce quasi-monopole d'Apple. Sorti dans un secteur où aucune marque n'arrive à faire son trou (Creative, Sony...), l'iPod parvient à se faire une place au soleil avec des ventes impressionnantes : dès 2004, aux Etats-Unis, Apple dominait le marché des baladeurs numériques avec 70% des parts de marché. En Europe, en 2007, l'Apple représentait 27% des parts de marché. Au niveau mondial, en 2005, des estimations font état d'une suprématie incontestable avec 25% des parts de marché, loin devant Creative et iRiver. Cet attrait des consommateurs pour les baladeurs numériques, de nombreuses autres entreprises ont voulu s'y engouffrer. Sans succès, tant l'hégémonie de l'iPod est irréfutable. Comme l'en témoigne la déclaration de Eli Harari, quelque peu désabusé, directeur de SanDisk, actuel deuxième sur le marché, mais très loin derrière Apple : "On ne peut pas déloger l'iPod". Ce quasi monopole est vivement contesté, notamment par les entreprises de lecteur multimédia. En effet, l'iPod fonctionne exclusivement avec la plateforme de lecteur iTunes.

Au niveau de l'iPhone, sorti en 2007, la situation est ressemblante bien que moins marqué. Innovant dans le marché des smartphones, l'iPhone a connu d'excellents résultats avec environ 14 millions d'unités vendues à travers le monde en 2009. Mais sur ce marché des mobiles, Apple doit faire face à une importante concurrence. En 2010, en valeur, Apple finit deuxième (20,6%) derrière Samsung (28,8%). En volume, soit au niveau des unités écoulées, Apple se situe à la cinquième place. Ceci est expliqué par la commercialisation d'un seul modèle pour Apple contre des multitudes de modèles pour Nokia, Samsung... La aussi, la place importante d'Apple sur le marché des téléphones mobiles a été pointée du doigt et jalousée. Pour preuve, en 2008, le contrat d'exclusivité qui liait l'iPhone et Orange a été rompu suite à une plainte de Bouygues Télécom, permettant ainsi à tous les opérateurs de vendre lobrement l'iPhone.

II- Avec la sortie relativement récente de l'iPad, Apple est-il dans une situation monopolistique sur le marché des tablettes ?

Sur ce marché des tablettes, c'est le Kindle qui est apparu en premier, en 2007. Ce livre électronique, tout comme l'iPad permet de se connecter à Internet, de lire des livres, journaux, magasines... 
Mais depuis la sortie de l'iPad en avril dernier, le directeur d'Amazon (Kindle) doit avoir des sueurs froides. Et les premiers chiffres ne sont pas pour le rassurer. En juin, 80 jours après sa sortie, Apple annonçait avoir écoulé 3 millions d'iPad. Dans le même temps, les utilisateurs de Kindle sont de moins en moins nombreux, comme le souligne le graphique suivant :



L'iPad et Apple semblent donc en bonne position pour dominer ce marché mais devra cependant se méfier des nouveaux entrants sur le marché. Et à ce petit jeu là, la Galaxy Tab de Samsung semble bien armé pour rivaliser avec son meilleur ennemi avec, déjà, un millions de tablettes vendus depuis fin octobre.



Roumega Etienne


Bic ne fait pas grise mine


                                                                                                       
Marcel Bich, fondateur du groupe Bic                                                         Bruno Bich, actuel président du conseil
                                                                                                                                      d’administration du groupe Bic

              bLe groupe Bic tient ses racines de la société PPA (porte plumes, porte mines et accessoires), société fondée en 1945 par Marcel Bich, ancien directeur d’une production de fabrique d’encre (le dirigeant du groupe étant aujourd’hui son fils, Bruno Bich). Il commence son activité à Clichy, avec son directeur de production Edouard Buffard, en commençant par la fabrication de pièces détachées de portes mines et de stylo plume.
En 1950, M.Bich lance le célèbre stylo à bille « Cristal », qui demeure aujourd’hui encore le stylo le plus vendu au monde.
                                                                

Le stylo bille Cristal de Bic
En 1953, le nom Bic apparait, qui vient du nom Bich, raccourci pour faciliter sa prononciation dans tous les pays.
Entre 1954 et 1997, la société Bic s’étend à plusieurs pays. Italie, Brésil, Royaume Uni, Australie, Nouvelle Zélande, Scandinavie, Etats unis, Moyen orient, Asie sont « envahi s » par la vague du nouveau stylo bille à la mode.
Aujourd’hui, le Bic est en vente sur chaque continent et dans plus de 162 pays.
Bic se distingue également par son extension, avec ses rachats de plusieurs entreprises.
En effet, en 1959, elle rachète une entreprise scandinave de stylo- bille et de crayons.
En  1979, c’est la société Conte, société de produits de dessins et coloriages qui passe sous la direction de M.Bich.
Les utilisateurs de Bic faisant des erreurs étant obligés de les rayer, Bic décide de racheter la marque américaine Wipe-Out en 1992, ainsi que la marque européenne Tipp-Ex en 1997.
                                                                                                           

Campagne de pub pour l'effaceur Bic: "On a tous le droit à l'erreur"
Même l’écriture haut de gamme est touchée, par le rachat de la marque Sheaffer en 2004 et de Stypen, marque française de stylos plume.
Aujourd’hui, on peut donc, grâce au groupe Bic, se fournir en stylo bien sur, mais aussi en briquets (depuis 1972), en rasoirs (depuis 1975), et, dernièrement, en téléphones portables, dont nous allons parler plus loin.

                                                                                              

Le briquet Bic                                                                                            Le rasoir Bic                                                                                                                                                                                                                                



                                                       La campagne de pub pour le rasoir  Bic 

Concernant la stratégie de marketing du groupe Bic, elle est illustrée par son logo.  En effet, en 1950, au début de son activité, le logo était sobre, Bic était écrit en blanc, à l’intérieur d’un rectangle rouge. Puis arrive le célèbre petit bonhomme sur le logo Bic. Bonhomme habillé en orange avec un visage en forme de bille noire, tenant un stylo noir derrière son dos. Cette campagne était destinée à toucher les enfantsLe bonhomme Bic a donc été placé en 1962 devant le nom de la marque, et les couleurs orange et noire sont devenues les couleurs officielles de celle ci.
                                                                               

Ancien logo de la marque Bic                                                              Logo actuel de la marque Bic
Pour le président du conseil d’administration, Bruno Bich, les produits Bic sont caractérisés par leur  confort et leur facilité  d’utilisation.
Le groupe Bic n’a quand même pas toujours rayonné de la sorte.
En effet, le 22 avril 2009, le groupe a annoncé qu’il voulait supprimer 600 emplois dans le monde, ce qui représente 7% de l’effectif mondial de Bic, en sachant que fin 2008, Bic employait 8 312 salariés, dont environ 3 800 en Europe. Mais le projet de suppression de poste ne devait pas  toucher la France, car il concernait apparemment essentiellement les Etats Unis et le sud de l’Europe, suppressions effectuées dans le but d’une diminution des coûts.
Aussi, en aout 2010, Bic annonce qu’il anticipe une croissance modérée pour l’année 2010, car malgré un bon résultat au premier semestre (dont nous parlons ci-dessous), le deuxième s’avère plus faible. Il annonce qu’il prévoit une augmentation de son chiffre d’affaire pour toute l’année 2010 proche de 5%, alors qu’elle tournait autour des 5,8% au premier semestre. Le groupe compte alors sur l’augmentation des ventes avec la rentrée scolaire.
Le groupe Bic a également essayé de se tourner vers le domaine de la parfumerie en 1988, avec  des petites bouteilles de parfums vendues dans les bureaux de tabac, ce qui a été un échec, car l’image du parfum est liée au luxe et à la séduction, ce qui n’était pas compatible avec l’image du jetable de Bic.Les parfums ont donc été retirés de la vente en 1991.
Pour revenir au caractère spectaculaire de la réussite du groupe Bic, en mars 2010, Bruno Bich annonce que grâce a l’acquisition de parts de marché un peu partout dans le monde, et grâce à la progression de 5% des profits de Bic, 7200 salariés recevront 900 euros de plus à la fin du mois pour bons résultats. Egalement, les actionnaires (dont la famille Bich qui représente 44%) auront un dividende exceptionnel de 1 euro par action.
Pour expliquer ce succès fulgurant, Bruno Bich ne cesse d’expliquer que « Nous offrons des produits simples, inventifs, fiables, pour tous, partout dans le monde. La qualité à un prix minimum ».

Lorsque Bic a publié en avril 2010 la progression de ses résultats au premier semestre 2010, due à l’augmentation de plus de 10% de ses ventes, et ce, dans tous ses domaines d’activité, ses titres ont flambés.
Dans un communiqué, le groupe Bic annoncera alors que son résultat net aura eu une augmentation de 41,3% au premier semestre.
Le titre de Bic avait avancé de 17% depuis le début de l’année, ce qui représentait à peu près l’évolution constatée l’année dernière.
Le directeur général de Bic, Mario Guevara, a annoncé que la politique du groupe pour 2010 sera basée sur la progression de ses ventes et de sa rentabilité, sans mettre de coté la discipline financière, qui fait la faveur du groupe.
Heureusement, en octobre 2010, Bic a décidé de relever ses anticipations d’avril, grâce a une importante progression des résultats du groupe. La prévision de croissance de Bic pour l’année 2010 est donc passée de 5% à 7%.
Cet évènement a immédiatement déclenché une forte hausse de son titre en Bourse. La preuve en est que l’annonce a été faite le mercredi 20 octobre, et qu’à 9h20, l’action de Bic avait augmenté de 4,82%, alors qu’au même moment, le CAC 40 était en baisse de 0,22%.La progression totale de la valeur du titre Bic depuis le début de l’année a été de 32%.
Durant les 9 premiers mois de l’année, Bic a vu son chiffre d’affaire augmenter de 7,2% (pour atteindre 1358 milliards d’euros), et son résultat net de 34,8% (160,9 millions d’euros).
Le dernier coup de pub du groupe Bic a été d’insérer la simplicité et la fonctionnalité de Bic dans le monde de la téléphonie portable.
En 2009, le groupe Bic instaure le Bic Phone. Il s’agit d’un téléphone mobile prêt à l’emploi, et rechargeable. Il permet de pouvoir joindre quelqu’un en cas d’urgence, tout simplement en se rendant dans le premier bureau de tabac.
Petit, léger, simple d’utilisation, livré avec chargeur de poche, oreillette et écouteur, couleur orange (couleur emblématique comme je l’ai dit), mais aussi disponible en vert, le Bic Phone résulte d’une association entre la marque Bic et l’opérateur tout aussi célèbre, Orange.
A l’heure des téléphones les plus sophistiqués et les plus accessoirisés, le Bic Phone propose un téléphone fait pour téléphoner, ce qui tend à devenir secondaire avec les autres téléphones.
Cette invention a eu beaucoup de succès chez les « non bilingues » de la technologie mobile. Parmi les acheteurs de ce téléphone, le tiers n’avait jamais possédé de téléphone auparavant, et 61% a continué à l’utiliser comme téléphone principal.
                                                                                                         
                                                             

Le Bic Phone


Anecdotes :

Bic a réalisé une application pour iPhone, lancée début février, où il suffit d'effleurer la molette d'un briquet virtuel (Bic, bien sûr) pour qu'une flamme s'allume avec un petit « scritch » et qu'elle s'anime avec le mouvement de l'appareil.
Elle a été téléchargée 375 000 fois en huit jours. « Bientôt, on pourra l'éteindre en soufflant dessus », annonce Bruno Bich, emballé par ce développement à moindres frais réalisé par un jeune ingénieur de la maison.

Application briquet Bic pour I Phone

Bic a vendu 100 milliards de stylos depuis 1950, ce qui représente suffisamment d’encre pour tracer une ligne jusqu’à Pluton et en revenir, plus de 20 fois.
Quiconque s'avise d'écrire devant Bruno Bich avec le stylo d'un concurrent est aussitôt rappelé à l'ordre, « Confisqué ! De toute façon, sa longueur d'écriture ne dépasse pas 700 mètres d'écriture. Le Cristal va jusqu'à 3 kilomètres ! »  Et de lui coller un Bic dans les mains.
Le mot Bic figure désormais dans le Larousse, définit comme « Stylo à bille ».
Selon le directeur général de Bic, Mario Guevara, « La force de notre marque, c'est que chacun pense qu'elle est locale partout où nous nous trouvons ».
Bruno Bich a décidé de développer l’esprit de groupe pour créer avec ses amis de chasse, Claude Bébéar et Martin Bouygues, le Management Institute of Paris, une école de commerce où la culture générale et l'histoire de l'art sont enseignées au même titre que la gestion et l'anglais des affaires.
« Tous nos étudiants doivent faire du bénévolat, comme donner des cours de maths à la prison de Nanterre », explique Benoit Arnaud, directeur de l'école et ancien manager du groupe Bic.

                                                                       Laclau M.

3 ans plutard

Je suis étonné par le nombre de visites qui continuent d'affluer vers ce site alors qu'il n'y a plus d'activité depuis déjà trois ans. Ceci dit le trend est décroissant, je vais réactualiser certains billets de façon qq peu aléatoire pour que le site réapparaisse dans les flux, je vais sans doute le faire revivre avec une nouvelle promo. Je me demande ce qu'est devenu la promo 2010/2011 (sans aucun doute la meilleure ;-)), qu'ils n'hésitent pas à laisser un comment s'ils repassent par là!
FC

L'Histoire de Coca Cola

"THE COCA COLA COMPANY"

Le Coca-Cola est aujourd'hui la boisson la plus consommée dans le monde après l'eau. Le groupe "Coca-Cola Company" est présent sur les cinq continents. Il est un acteur économique majeur dans plus de 200 pays, et représente plus de 28 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel.
Comment est née cette industrie ? Quelles ont été les stratégies de développement pour arriver à ce niveau actuel d'activité ? C'est ce que nous allons découvrir tout au long de cet article.

I) La naissance d'un géant

Coca-Cola est né dans l'Etat de Georgie aux Etats-Unis en 1886. Un pharmacien (John Styth Pemberton) a inventé du vin de coca sous le nom de "traitement pour des désordres nerveux, des perturbations de la tuyauterie interne et de l'impuissance". Cette boisson révolutionnaire est commercialisée le 8 mai 1886 à Atlanta en pleine période de prohibition. Son succès est immédiat auprès des habitants, et l'idée du nom viendra du comptable de la pharmacie Frank M. Robinson qui la baptisera "Coca-Cola".
La formule secrète est vendue en 1888 à l'homme d'affaires Asa G. Sandler pour 2 300 $. Il devient le seul détenteur de la composition et fonde "The Coca-Cola Company" en 1892
La boisson a subi plusieurs modifications depuis sa naissance. Il faut savoir que en 1886 un verre de Coca-Cola contenait 9 milligrammes de cocaïne. Après plusieurs contrôles, il s'avère que l'on trouvait encore de la cocaïne après 1929.

II) La période Woodruff

Le successeur de Asa G. Sandler, Robert Woodruf s'emploiera à faire connaître la marque dans le monde entier. Ce génie du marketing eut l'idée de faire des partenariats avec des grands évènements sportifs. Ainsi en 1928, Coca-Cola devient la boisson officielle des Jeux Olympiques d'Amsterdam. Et depuis 1978 il est le parrain de la Coupe du Monde de Football jusqu'à au moins 2022.

Le partenariat est poussé tellement loin qu'aux Jeux Olympiques d'Athènes, en août 2004, les 39 sponsors officiels des jeux (dont Coca-Cola, McDonald's, Visa) obtiennent, contre près de 800 millions d'euros, l'exclusivité absolue de leurs produits sur le site. Il est donc interdit aux spectateurs d'entrer dans l'enceinte des jeux avec une bouteille d'eau, de boisson ou une gourde montrant le logo d'un concurrent, à moins d'en retirer l'étiquette. L'eau minérale grecque de marque Avra, propriété du groupe Coca-Cola, y est vendue.

En 1931, Coca Cola réalise un coup de publicité énorme en popularisant l'image du Père Noël. La publicité représentait Santa-Claus (le père Noël) buvant du Coca-Cola afin d'inciter les consommateurs à boire en plein hiver. Cette représentation est restée dans les têtes et l'image du Père Noël que nous avons aujourd'hui est celle dessinée par Haddon Sundblom, dessinateur de Coca-Cola.











La stratégie de Robert Woodruff s'est donc axée sur trois principaux piliers :
              - La distribution : L'entreprise a implanté des usines d'embouteillages dans chaque grande ville. Elle a également effectué des études statistiques très pointues afin d'évaluer les endroits où la foule était la plus dense. Le but affiché était «Etre à portée de main du désir».
              - La communication : Outre l'utilisation du Père Noël, sous l'ère Woodruff la marque a révolutionné sa méthode de communication. Aux slogans agressifs succèdent des images douces suggérant la détente. La campagne de communication la plus importante fut néanmoins celle qui permit de sponsoriser les Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928.
              - L'international : Durant la seconde Guerre Mondiale, Coca-Cola est déclarée fourniture de guerre. Woodruf a donc fait en sorte que « chaque homme en uniforme reçoive une bouteille de Coca-Cola pour 5 cents, où qu’il soit et quel qu’en soit le coût pour l’entreprise ».
Bilan, cinq milliards de bouteilles sont distribuées pendant le conflit. A la fin de la Guerre le monde entier connaît Coca-Cola.

III) De la seconde moitié du XIX me siècle à nos jours


Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, l'Amérique rentre dans une période très faste et les américains découvrent la société de consommation. L'entreprise Coca-Cola a donc su se diversifier, et lancer de nouveaux produits pour pouvoir répondre à une demande de plus en plus croissante. La marque décide d'acheter une entreprise qui produit des jus de fruit. Minute Maid rejoint la Coca-Cola Company. Développant de plus en plus sa publicité présentant son produit comme un moyen de donner du bonheur aux gens, Coca-Cola fut désignée par la Chine comme l’unique entreprise autorisée à vendre des packs de boissons fraîches sur son territoire en 1978.

Mais la plus grande innovation qui permit de répondre à un plus grand nombre de consommateurs fut le lancement de la gamme Coca Light en 1988. Ce lancement a permis de faire taire les critiques concernant les risques d'obésité dus à une trop grande consommation de Coca-Cola. Le groupe a su montrer qu'il se souciait de la santé des consommateurs et la branche diététique a remporté un franc succès. En 2006 lancement de Coca-Cola zéro, c'est à dire le même goût qu'un Coca Cola mais sans sucre. C'est un pari osé pour le groupe, mais les consommateurs ont aimé l'idée et depuis Coca Cola zéro est aussi présent dans les rayons que son homologue.

Sa croissance s'est accentuée jusqu'à nos jours. L'entreprise a su se protéger de la concurrence à grands renforts de brevets et de secret autour de sa formule. Par exemple sa fameuse bouteille à contours a été breveté deux fois depuis sa création pour être protégée de la copie.


Chaque jour, 1,5 milliard de bouteilles sont vendues dans le monde. Présente dans plus de 200 pays la firme Coca Cola représente bien plus qu'une boisson mais bien un mode de vie. Aux quatre coins du Globe on peut boire un Coca-Cola, et même dans l'univers car elle est la première boisson à être allée dans l'espace (à part l'eau).

Sources :  
 http://www.cocacolaweb.fr/
www.latribune.fr

 Paul Beuste

Le duopole Airbus/Boeing




Faisant partie des secteurs considérés comme stratégiques (entre autres les réseaux, l’énergie, la pharmacie), le marché de l’aviation civile devrait représenter d’ici environ une vingtaine d’années plus de 3000 Md$ de chiffre d’affaire pour environ 28600 avions. Les commandes cumulés d’airbus et de Boeing sont ainsi estimées a 550 Md$. Dans ce contexte, on peut donc se douter que la situation de forte compétitivité dans laquelle se trouvent les deux constructeurs est encore accrue par leur situation de duopole : il n'y a plus que deux grands constructeurs dans le monde.
Super JUMBO VS B747
D’une part on a l’A380, qui représente un projet d’une dimension considérable, et d’autre part on a le Boeing 787 Dreamliner. Notons toutefois que le lancement de ces deux avions a était très lourds sur les deux constructeurs. Contrairement à Airbus qui ne rencontre pas de difficultés de conception pour ses avions (juste des problèmes d'industrialisation), le B787 a des problèmes dans ces deux domaines. Alors que 109 livraisons de l'avion étaient prévues en 2009, le constructeur s’est montrer incapable de respecter cette échéance…bref, dans notre analyse nous allons  mettre l’accent sur cet oligopole et son fonctionnement, les possibilités des deux géants pour s’accaparer de nouvelles parts de marchés.
  •   Tous les aéroports ne sont pas prêts pour recevoir un super jumbo, certains nécessitant des modifications de leur infrastructure
  •  On remarque ainsi une tendance vers les voyages sans escales « point-to-point »
  • Les voyages « hub-to-hub » baissent sans cesse « c'est-à-dire avec escale »
  •  Le B 787 n’est pas en concurrence direct avec le super Jumbo dans la mesure où le B 787 compte entre 400 et 500 place face au A 380 qui compte lui 555 sièges, le B 787 serait donc amené à devenir un marché de niche important.
Théorie des Jeux

 McKinsey&Company


Boeing devrait-il développer un Super Jumbo ? Financièrement selon beaucoup d’expert il serait plus avantageux de mettre l’accent sur des avions de petite taille pouvant faire de longues distances.
En ne répondant pas a la création d’un super Jumbo, Boeing ne fera ni gain, ni perte. Donc il serait préférable pour Boeing de ne pas suivre la route au risque de perdre.
Enjeux et tendances
Apres avoir occupé la première place dans le marché de l’aviation civile pendant des décennies, Boeing est détrôné par le constructeur Airbus qui a réussit à vendre pour la première fois plus d’avion que son concurrent en 2002. Les experts industriels reconnaissent désormais à sa gamme de produits une qualité technologique et d'innovation supérieure à celle de son concurrent américain, dont certains modèles sont aujourd'hui dépassés. À titre d'exemple, le Boeing 737 utilise encore des composants conçus dans les années 50.

  • L’environnement et l’écologie
Pour les quinze prochaines années les constructeurs ont pour objectif de réduire de 18 décibels le niveau sonores des avions de lignes. De plus, les aéroports vont allouer aux transporteurs un quota de bruits et déjà les avions les plus bruyants sont soumis à un couvre- feu.
  • L'optimisation des coûts et des délais

L’idée d’optimisation et de réduction des couts et délais est nouvelle dans l’aéronautique car jadis, les services de l’aéronautique étaient plus demandés par les militaires qui s’intéressaient plus aux critères qualitatifs qu’au prix car l’Etat était le plus souvent prêt à débloquer les fonds nécessaires, surtout en période de conflit !

  •  Innovations et nouvelle technologie
Face à la taille et à la complexité des appareils, les pistes en matière d'innovation sont nombreuses pour l'industrie aéronautique, les principales pistes sont dans ce qui concerne la navigation la sécurité, et la réduction des bruits. Les industrielles de l'aéronautiques consacrent l'équivalent de 15% de leur chiffre d'affaire à la recherche et développement.
Ces principales innovations sont:
- Des technologies de guidage plus sophistiquées qui permettront d'améliorer la profitabilité des compagnies aériennes.
- Nouveau carburants? Un avion peut il voler a l'électricité? Avec la baisse des réserves de pétrole certains constructeurs réfléchissent au problème, par exemple Boeing a annoncé qu'il s'apprêtait à développer un avion alimenté en énergie électrique.
Chiffres importants
Commandes nettes


Courbes des livraisons
Courbes des ventes
 

Nous ne doutons pas du poids de la chine dans l’économie mondiale, c’est la raison pour laquelle il est important de se poser des questions concernant l’arrivée
des C919 chinois qui sont des moyens-courriers entre 160 et 190 …
Notons toutefois que le C919 s’est vendu au salon de Zhuhai à 100 exemplaires donc aurait plutôt du succès.

BA A. Aziz