vendredi 29 octobre 2010

Toyota


Nous allons commencer par un historique de la firme et quelques chiffres :

Toyoda, fut le nom originaire de Toyota qui est le premier constructeur automobile japonais.
C’est en 1933 que l’entreprise a été fondée par la famille Toyoda. Ce nom fut remplacé par la suite par Toyota, car l’écriture de Toyada, selon la tradition japonaise, porte malchance.
Le premier modèle baptisé A1, tiré du modèle Chrysler, fut lancé en 1935 et atteint une vitesse de 100 kilomètres par heure. 
Mais les voitures de marque japonaise n’ont pas eu un grand succès sur le marché international à cette époque. En effet, les européens et les américains les considéraient comme des contrefaçons et étaient réputées d’une qualité inférieure.
Renaissant de ses cendres dans le cadre du redressement économique de l’après-guerre, Toyota deviendra le principal constructeur du Japon avec plus de 40 % de parts de marché, avant de commencer à explorer les marchés étrangers à la fin des années 1950. Les premiers modèles Crown débarquent ainsi aux États-Unis en 1957, tandis que 1965 voit l’arrivée d’autres modèles comme la Corolla. Toyota commence alors à se bâtir une solide réputation et affiche des chiffres de ventes qui rivalisent avec ceux des constructeurs locaux. La première Toyota importée en Europe le sera en 1963, via le Danemark. Depuis lors, Toyota n’a eu de cesse de poursuivre sa croissance sur ce marché pourtant complexe, si bien qu’en 2000, l’entreprise livrera sa dix-millionième voiture, en l’occurrence à un client allemand. Par ailleurs, Toyota est numéro un en matière de satisfaction clients dans la majorité des pays européens, le constructeur s’est en effet forgé une excellente réputation sur le vieux continent en termes de fiabilité et de service aux clients.
En 2007, le groupe Toyota, en incluant la production de Daihatsu et de Hino trucks, a fabriqué 9,51 millions de véhicules, ce qui en fait le nouveau leader mondial, contre 9,259 millions de véhicules pour son principal concurrent: General Motors, qui occupait cette place depuis 72 ans.
En 2009, le chiffre d’affaires de Toyota est de 204,106 milliards de dollars.
Toyota est à l'origine d'un système de production original, le système de production Toyota, qui a donné naissance au toyotisme.

La firme Toyota est la première sur le marché de l’automobile, mais nous allons voir que depuis fin 2009, la firme accumule les problèmes (article issu du journal Le Monde).

Des problèmes récurrents depuis fin 2009 :

Le constructeur d'automobiles japonais Toyota a annoncé jeudi 21 octobre 2010 le rappel d'un million et demi de voitures dans le monde à cause d'une fuite de liquide de freinage, quelques mois après avoir convoqué au garage dix millions de véhicules pour divers soucis techniques.
Le constructeur va rappeler 750 000 véhicules aux Etats-Unis, 582 000 au Japon, 60 000 en Chine, 50 000 dans les autres pays asiatiques, 50 000 en Europe et 30 000 en Australie. Plusieurs modèles sont concernés, notamment des luxueuses berlines de marque Lexus GS300, IS220d, IS250 et IS350, des 4×4 Lexus RX330 et, parmi les modèles estampillés Toyota, des berlines Avalon et Reiz, des mini-vans Alphard et des 4×4 Highlander. Au Japon, les véhicules rappelés comprennent aussi des berlines Crown Majesta et Mark X, les 4×4 Harrier et Kluger.

Cette annonce intervient alors que le premier constructeur mondial se remet à peine d'une crise majeure. Entre fin 2009 et début 2010, il avait dû rappeler quelque 10 millions de voitures de divers modèles dans le monde, dont la majorité aux Etats-Unis.
Sur de nombreux véhicules, la pédale d'accélération pouvait rester bloquée en position enfoncée ou se coincer dans le tapis de sol. Des modèles hybrides, dont la voiture vedette Prius, souffraient quant à eux de retard de freinage. Ces affaires avaient considérablement nui à l'image de Toyota à l'étranger, notamment auprès des Américains, d'autant que les hybrides, des systèmes "écologiques" fonctionnant alternativement sur une double motorisation à essence et à électricité, constituent une pièce essentielle de sa stratégie.
La firme a dû s'acquitter d'une amende record de 16,4 millions de dollars aux Etats-Unis, où des plaintes en nom collectif de clients mécontents sont en cours d'instruction. Dans ce pays, Toyota a vu sa part de marché s'effriter de 1,4 point, à 15,2 %, et a rétrogradé de la deuxième à la troisième place. L'entreprise a semblé se ressaisir depuis, malgré le rappel de 1,4 million de voitures supplémentaires pendant l'été pour des problèmes de moteur.
Elle a indiqué début octobre avoir réparé 5 des 10 millions d'unités rappelées cet hiver, et souligné que ses nouveaux véhicules étaient désormais équipés d'une boîte noire et d'un système de freinage d'urgence. Le fleuron industriel nippon a en outre inauguré au printemps un nouvel organe suprême de contrôle de qualité, composé notamment de responsables étrangers, destiné à identifier et faire connaître rapidement tout problème à la maison mère.
Toyota a de surcroît obtenu de bons résultats au premier trimestre de son exercice budgétaire courant d'avril 2010 à mars 2011. Le groupe a écoulé 1,82 million de véhicules d'avril à juin, près de 30 % de plus que l'an passé à la même époque, une période où le marché se remettait à peine de la récession de 2008.

Depuis fin 2009, la firme Toyota a connu une crise majeure, notamment sur son système de production, ce qui a provoqué la baisse de ses chiffres et diminuer sa croissance. Mais en se basant sur une écoute de la clientèle, et un système de production revu à la hausse Toyota est en pleine restructuration économique.


DERAM Rubens


dimanche 24 octobre 2010



Quelle stratégie Free va-t-il utilisé pour accaparer le marché ?

Free, est une filiale du groupe Iliad. Son expansion a commencée il y’a seulement quelques années, suite à son lancement. En 2002, il lança une offre ADSL dégroupée à un prix plus attractif que ses concurrents, tout en ajoutant, plusieurs mois après, des services comme la téléphonie illimitée vers les fixes( VOIP : Voice Over IP) et la télévision et ceci sans surcoût d’abonnement. Cet abonnement en Haut Débit a été lancé au tarif de 29,99 € par mois et celui-ci reste inchangé aujourd’hui. Les opérateurs concurrents reprochent parfois (évidemment par voies indirectes) , à Free d’avoir imposé dès le départ des prix trop bas sur le marché ( nous détaillerons ceci par la suite).
 En 2004, Free est le second fournisseur d’accès en France à proposer le dégroupage total, après Alice ; et permet de s’affranchir de l’abonnement à France Telecom. Puis l’offre ADSL 2+ est lancée. ( Celle-ci permet d’obtenir un débit supérieur par rapport à une connexion ADSL classique , à distance égale du central téléphonique, et une portée supérieure des équipements à débit égal. En 2006, Free annonce une offre fibre optique en FTTH ( FIber To The Home), deux boitiers Freebox pouvant recevoir la télévision en HD. Boitier Freebox Optique, dotée de 4 ports Ethernet, intégrant les fonctions routeur et Wifi. Boitier Freebox HD, incluant un magnétoscope numérique et pouvant être reliée à la Freebox Optique en Ethernet ou en Wifi. Free possède le 3e réseau privé en termes de couverture nationale et de capacité. Le réseau de Free est désormais international. Le 17 décembre 2009, l'ARCEP a validé la candidature de Free Mobile pour la dernière licence 3G métropolitaine, l'autorisant à utiliser les fréquences de la bande 2,1 GHz pour mettre en place et utiliser son réseau mobile.
L'arrivée d'un 4ème opérateur va faire bouger les lignes en termes de concurrence, sur un secteur où les trois autres opérateurs ont été condamnés pur entente fin 2005. Free a l'intention de réitérer ce qu'il avait fait sur le marché de l'ADSL. Ce qui nous laisse imaginer d’éventuels changements sur l’offre mobile proposée au consommateur … Qui pourrait bien satisfaire la demande de celui-ci.
Free Mobile a prévu de commercialiser un forfait offrant au moins trois heures d’appels vers les fixes et les mobiles en métropole pour moins de 20 euros par mois (prix bien plus bas que le prix des autres concurrents), et également d’inclure l’accès à la VOIP , de l’internet mobile dans tout les forfaits ( qui est en option , chez Bouygues Telecom et Orange), des offres sans engagement de durée pour les clients qui ne souhaitent pas acheter de terminal.
Du coté d’Internet, Free innove sur les services qu’il propose, et qui est une première sur le marché : la Freebox va proposer un service de paris en ligne depuis le téléviseur. On comprend mieux la stratégie d’Iliad dans les sites de paris et de poker en ligne. L’objectif était donc la convergence et au-delà des 2 sites ouverts par le groupe, ce sera donc la Freebox qui servira de vecteur à ces nouveaux services.
Selon la porte-parole d'Iliad, le but de Free Mobile est de "libérer les usages" et de proposer des "offres en rupture avec ce qui existe".
Pour acquérir une grande place sur le marché, la stratégie de Free est de proposer des services inédits, très innovants, pour des prix très attractifs, et surtout de jouer avec la confiance des clients, et d’avoir un service clientèle satisfaisant (amabilité, écoute, efficacité, réactivité, ..).
Ce mardi à Paris, Free a obtenu la remise du prix du service client de l’année dans la catégorie «  Opérateur de téléphonie fixe et internet », après avoir été classé deuxième en 2010 et 2009.
Free emploie une concurrence plus intense qui se fera surtout au niveau des prix et de la qualité des services.
Mais un avantage obtenu par la différenciation n’est durable que si les concurrents ne peuvent pas imiter les innovations, ce qui n’est pas le cas dans cette activité. Chaque fois qu’un des acteurs a lancé une nouvelle idée, il a été imité par les autres, ce qui explique pourquoi le gain de parts de marché n’est qu’éphémère …

Plus de concurrence, donc forcément des prix plus bas ?
Comme nous sommes sur un marché en concurrence oligopolistique (situation d'un marché dominé par un nombre restreint de producteurs ou fournisseurs, qui entretiennent entre eux des relations d'interdépendance), chaque fournisseur doit prendre en compte les interactions stratégiques liées aux comportements de ses concurrents  pour fixer son prix. De même les décisions prises par les concurrents dépendent des décisions de la première entreprise. C’est ce que nous appelons l’équilibre de Nash dans la matrice des gains, qui est un équilibre non coopératif : chaque entreprise prend la décision qui lui permet de réaliser le plus de profit possible, étant donné les actions de ses concurrents. Mais si la coopération permet d’atteindre des profits plus élevés, pourquoi les entreprises, sans aller jusqu’à entrer en collusion explicite, ne coopèrent-elles pas ? Pourquoi l’entreprise ne fixe t’elle pas un prix en espérant que ses concurrents fassent de même ? SI ses concurrents fixent effectivement le même prix, les entreprises réaliseront un profit plus élevé. Le problème est que le concurrent ne choisira probablement pas le prix de collusion. EN effet, le concurrent peut faire mieux en fixant un prix plus bas, même en sachant que les autres entreprises choisiront le prix de collusion. La collusion consiste pour l’oligopole à agir comme un monopole en maximisant les profits. Un oligopole pratiquant la collusion est un cartel. La collusion est cependant illégale , car elle est contraire au principe de concurrence ( accord de partage des marchés entre les opérateurs téléphoniques). Sans possibilités d’engagement (de signer un contrat), la coopération n’est pas une stratégie crédible pour les partenaires … De cette méfiance, naît l’impossibilité de garder le cartel …
Le problème qui se pose aux entreprises en concurrence oligopolistique correspond en fait à un exemple classique de la théorie des jeux, le dilemme du prisonnier.

Nous allons prendre dans cet exemple de matrice des gains, des tarifs totalement au hasard.

Autre opérateurs

Free
Négocier
Ne pas négocier
Négocier
         34,90€   ;  34,90€
     34,90€    ;    19,90€
Ne pas négocier
       19,90€    ;   34,90 €
     19,90 €    ;   19,90 €
                                                                                             
Free est ainsi confrontée à deux choix : soit il coopère avec ses concurrents, soit il adopte un comportement non coopératif et fixe unilatéralement des tarifs inférieurs aux tarifs qui y sont pratiqués jusque-là. Les autres opérateurs pourraient donc réagir en fonction des choix stratégiques de Free par la coopération ou non. Evidemment, l’objectif est ici de maximiser les profits.
La stratégie de négocier, est ici une stratégie dominante pour tous les opérateurs. En effet, quelque soit le choix de l’autre opérateur, chaque opérateur obtient toujours un résultat meilleur en négociant. (enfin "meilleur" pour eux, un tarif plus élevé, mais cela peut être contradictoire, les consommateurs vont préférés un prix plus bas à un prix élevé dans la majorité des cas ; donc sur ce principe il est préférable de garder une certaine part sur le marché). Si les autres opérateurs choisissent de négocier, et que Free non, Free aura un tarif de 19,90 euros mais s’il négocie le tarif sera de 34,90 euros.
Le jeu étant parfaitement symétrique, le même raisonnement s’applique aussi pour les autres opérateurs.
Au final, quelque soit le choix de Free ou des autres opérateurs, chaque fournisseur a intérêt de négocier.
Ainsi, la solution logique du jeu est que chaque opérateur négocie, afin d’augmenter leurs profits, tandis qu’en ne négociant pas, chacun y perdent. («  y perdent », au sens que leur prix seront au plus bas, donc ne feront pas le profit maximisé, mais cela engendrerait une plus grande part sur le marché, une plus grande demande de consommateurs, ce que cherche forcément Free .. ).
Chacune des firmes participants à un cartel sait que la collusion va leur permettre d’obtenir un profit maximisé … mais chacun a individuellement intérêt à dévier en proposant des services plus variés et plus intéressants.
De plus, les concurrents ont intérêt de s’entendre sur les prix : il ne sert à rien de les baisser pour gagner des parts de marché, si vos concurrents font de même par la suite.
Reste à voir la stratégie que Free va donc adopter pour ce nouveau service mobile … et ceux que cela va engendrer sur les prix des autres opérateurs … 2011, nous éclairera plus !!!


        A.Darties

samedi 23 octobre 2010

Altérnative au pétrole


Le "boom" du nucléaire


Introduction


Suite à des catastrophes ( Tchernobyl) le nucléaire civil fait peur. 

Pourtant, il est largement utilisé pour la production d'électricité comme on le verra par la suite.
On parle du nucléaire comme énergie du futur mais les stock d'uranium vont ils s'amenuiser, comme nous connaissons aujourd'hui le déclin du pétrole?

Si la production actuelle n'augmente pas, les réserves d'uranium suffiront pour les 300 prochaines années car l'uranium 235 est l'isotope de l'uranium le moins présent , seulement 0,7% de l'uranium total( même avec les progrès de la médecine nous ne serons plus là pour constater cette hypothèse mais on imagine que les générations futures auront trouvé le moyen de palier à ce problème tout comme actuellement nous cherchons de nouvelles énergies pour se passer des carburants fossiles).Par contre, si le nucléaire civil connait un développement mondial les réserves ne feront pas long feu

Je parle d'uranium, d'isotopes....donc faisons un petit point sur le principe du nucléaire afin de comprendre.
Dans une centrale nucléaire,  la fission d'un atome d'uranium 235 créée de la chaleur dont une partie est transformée en électricité " transportable" : la chaleur fait chauffer de l'eau, ce qui entraine la formation de vapeur, dont la pression fait tourner une turbine. Cette dernière agit sur un alternateur et au final on obtient de l'électricité.








Contrairement à ce que l'on pourrait croire , le nucléaire ne produit quasiment pas de rejets polluants atmosphériques ( gaz à effet de serre ... ), il en émet autant que l'énergie éolienne, si bien que la France est un des pays de l'OCDE qui rejette le moins de CO2 du à l'énergie ( 1,7tonnes par habitant contre par exemple 2,8 pour un allemand ).
Mais le nucléaire n'a pas que des avantages. En effet il engendre des déchets radioactifs à long terme qui sont enfermés dans des fûts et enterrés profondément dans des zones inhabitables.







Marché mondial:offre et demande futures.
L'émergence des pays en développement va entrainer une augmentation de la demande future : on parle d'une augmentation des consommations mondiales d'énergie d'environ 60% d'ici 2030 ( source : Agence Internationale de l'Energie ),ce qui est colossal. Il faut donc anticiper dès à présent en menant des politiques de recherche et développement concernant le nucléaire car, l'énergie nucléaire est fortement compétitive face au pétrole qui s'épuise, à son prix qui flambe et au problème du réchauffement climatique( Offre diminue donc prix augmente )
Il y a beaucoup de clients potentiels(Inde ou Afrique du sud par exemple) ce qui représentent un marché énorme estimé entre 600 et 1000 milliards d'euros.
La France se porte candidate par la déclaration de Sarkozy à l'ONU le 24 Septembre 2007 : "La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile."



Centrales nucléaires dans le monde aujourd'hui



La France est en effet bien placée pour répondre à la demande en nucléaire : elle a déjà investie en 40 ans un peu moins de 100 millards d'euros dans la recherche afin d'assurer son indépendance énergétique.. Elle a donc acquis des connaissances enviées sur ces technologies. On parle actuellement de réacteurs de 2ième et génération qui cèderont leur place à la 3ième génération : les EPR(European Pressurised reactor), basés sur le meme principe mais beaucoup plus sécurisé consommeront 17% de combustible(uranium 235) en moins et produiront également moins de déchets radioactifs que les réacteurs actuels ( -15%).Deux sont déjà en construction sur le site de Flamanville et en Finlande.


Cas d'Areva

Areva est la société française spécialiste en la matière et EDF son exploitant.
Aujourd'hui en France 80% de la production d'électricité est d'origine nucléaire, comme on peut le constater sur le graphique ci dessous :







Cette production est permise par 58 réacteurs répartis sur 19 sites .


Les principaux concurrents du groupe français sont "General Electric" et "Westinghouse" ( appartient à Toshiba) mais ils ne possèdent pas le même savoir faire : Areva maitrise toute la chaine de production, elle a d'ailleurs investit près de 3 milliards d'euros dans une usine d'enrichissement de l'uranium appelée "Georges Besse II" à Tricastin (Valence) qui contient pas moins du quart de l'uranium mondial et fournit les usines nucléaires françaises.
 
Exportation exemple:

Fin 2007 le groupe réalise une bonne transaction de 8 milliards d'euros avec la Chine pour 2 réacteurs EPR.

Limites:

Areva a récemment perdu un contrat de 14 milliards d'euros avec les Emirats arabes qui jugeaient son offre trop élevé : l'ERP est en effet à la pointe de la technologie mais est assez onéreux.
De plus le groupe connait quelques difficultés : les chantiers en cours français et finlandais ont 3 ans de retard ,et des désaccords :son partenaire EDF a fait appel à d'autres exploitants d'uranium ( Tenex (russe) et Urenco ( anglais ))
Il va devoir aussi faire face à de nouveaux concurrents : le groupe "Siemens" (allemand) qui fut un ancien partenaire mais qui a rompu l'alliance en 2009 pour rejoindre le russe AEP.Ce qui va avoir une répercussion sur les prix des éléments indispensables à une centrale ( Alstom, leader mondial de fabrication de turbines et d'alternateurs par exemple va pouvoir jouer sur les prix s'il est face à plusieurs acheteurs)

En conclusion, le nucléaire semble être une bonne alternative à la pénurie prochaine d'énergies fossiles ce qui en fait un marché colossal, surtout avec l'émergence des pays en développement qui vont consommer de plus en plus d'énergie ce qui va accroitre la demande mondiale.De plus, tout ce qui marche avec du pétrole sera certainement remplacé par de l'électrique (voitures par exemple).
L'offre va alors être modifiée et ce marché va connaitre l'entrée de nombreux concurrents. (Mais nous n'avons pas encore dit notre dernier mot. En effet on parle déjà de réacteurs de 4 ième génération qui mettraient en place non plus la fission mais la fusion nucléaire. Actuellement des laboratoires du CNRS cherche le moyen de mettre en place la fusion thermonucléaire(source d'énergie des étoiles) de noyaux de deutérium (H2) et tritium (H3) en un noyau d'hélium avec libération d'un neutron et d'une quantité d'énergie largement supérieure aux procédés actuels.)

Lagisquet.L

La reprise de l’immobilier.

Le premier semestre 2010 a été marqué par la reprise du marché immobilier en France. Le réseau d’agences Century 21 signale au premier semestre 2010 une hausse de 24.6 %  du nombre de compromis de vente signés par rapport à la même période 2009.
La première raison de cette reprise est que les acheteurs réalisant une première acquisition et les investisseurs, principaux acteurs du marché, ont été rejoints par d’autres catégories d’acquéreurs : les secundo ou pluri-accédants et les catégories socioprofessionnelles les plus élevées.  
En un an, la part des cadres supérieurs et des professions libérales parmi les acquéreurs s’est ainsi accrue de 11.9 %, celle des retraités de7% et celle des cadres moyens de 2.2%. A l’inverse celle des employés/ouvriers et des commerçants/artisans a diminué.
Le pourcentage des premières acquisitions reste élevé grâce aux différentes mesures d’aide à l’accession, et notamment dans le neuf grâce au prêt à taux zéro.                                                         
Trois aides s’offrent aux futurs propriétaires :
-          Le plan d’épargne logement : il sert à préparer l’achat en se constituant un apport personnel.
-          Le déclenchement de l’achat sera activé par l’aide la plus massive, un prêt à taux zéro. Il est accordé sans conditions de ressources. Cette aide sera concentrée en fonction de trois critères : elle sera accentuée pour les faibles revenus, les zones géographiques d’habitation en forte tension ( région parisienne et côte d'azur ) et les achats dans le neuf.
-          Une fois l’achat effectué, l’aide personnalisée au logement (APL), proportionnelle aux revenus, est maintenue afin de sécuriser les propriétaires installés mais fragiles.
Les vendeurs rassurés par le retour des acquéreurs ont cessé de baisser les prix. La demande étant supérieure à l’offre, les prix se sont stabilisés, voire repartis à la hausse. Deux facteurs expliquent le retour à la hausse des prix : l’un, structurel, réside dans la pénurie de logements en France ; l’autre conjoncturel mais persistant, dans la faiblesse des taux d’intérêts. Les investisseurs bénéficient  du niveau attractif des taux d’intérêts et d’un rendement souvent compris entre 5.5 % et 6%.
Cette hausse est également due à l’entrée en vigueur de normes de construction plus exigeantes qui entrainent une augmentation des coûts de production.                                                                
De plus, suite à la crise financière, la valeur refuge de la pierre s’est renforcée dans l’esprit des français, soucieux de se constituer un patrimoine pour leurs vieux jours ou pour leurs enfants.
En région, les hausses des tarifs  sont beaucoup plus mesurées et de fortes disparités géographiques apparaissent. Si la Bretagne, le Centre, l’Aquitaine et la région Midi-Pyrénées sont en hausse, l’est de la France reste en baisse.
Pour tous les grands promoteurs nationaux, la reprise a été l’occasion de relancer des opérations et de proposer des logements mieux adaptés à la demande des premiers acheteurs et des investisseurs.
En province, la hausse des prix et des volumes devrait également se poursuivre mais deux fois moins vite qu’à Paris.
Cependant, une hausse des taux d’intérêts entrainerait une baisse de la solvabilité des acquéreurs et fragiliserait la reprise. Le prêt à taux zéro pourrait provoquer des migrations de population vers les régions les plus aisées.
La reprise de l’immobilier est donc bien présente mais reste fragile.

                                                                                                         Cuzacq Ophélie

Le « low cost » : un nouveau modèle de consommation

Le low cost a été imaginé au début des années 1970 par une compagnie aérienne aux Etats Unis offrant un service minimal à sa clientèle afin de réduire ses coûts de production.
Par ailleurs, la société de consommation a évolué au cours des trois dernières décennies. Soutenue par une hausse régulière du pouvoir d’achat, elle s’est orientée vers des acquisitions de biens répondant à des besoins nouveaux.

En 1974, la compagnie aérienne Sountwest Airlines se voit contrainte de trouver une solution lui permettant de réduire ses coûts d’exploitation pour faire face à des problèmes de trésorerie.
C’est ainsi que son fondateur, Herbert Kelleher a imaginé le low cost en lançant un programme d’activité en augmentant le nombre des vols et en proposant à sa clientèle des places à prix plus accessible.

Depuis, plusieurs compagnies aériennes se sont créées, la réduction des coûts se traduisant par :

Ø      La diminution des temps d’attente dans les aéroports soit 20 minutes au lieu de 45 minimums, donc plus de rotation dans les vols, ainsi que la limitation des durées de vol (4 heures maximum) évitant les frais d’immobilisation des personnels naviguant.
Ø      Le choix des aéroports dits secondaires (trafic plus fluide et taxes moins élevées).
Ø      Les plans de vols directs, pas de correspondances à gérer (un point à un autre, à charge pour le client de gérer la suite de son déplacement le cas échéant).
Ø      L’acquisition d’une flotte d’appareil homogène et standardisée afin de gérer au mieux les coûts de maintenance et d’entretien. Cela permet aussi d’uniformiser le profil et la formation des pilotes sur un même type d’appareil. En général les Boeing 737 et les Airbus A320 sont les plus utilisés.
Ø      Une gestion simplifiée des réservations qui s’effectuent généralement en ligne par le client, cela supprime les commissions intermédiaires. La part des réservations des compagnies low cost est de 80% (coût administratifs réduits).
Ø      Il n’y a qu’une seule classe, pas de place numérotée, pas de système de fidélisation, enfin, le nombre de places par avion peut être augmenté d’environ 10%.
Ø      En comparaison, la compagnie low cost Ryanair a un coût de gestion inférieure de 67%, ainsi qu’une part des coûts salariaux de 13% contre 30%, et des frais de marketing équivalent à 1% contre 6% par rapport à Air France. Le poste carburant est double mais permet aussi de doubler le nombre de vol…

La société de consommation a évolué dès la fin des années 1980 et la hausse régulière du pouvoir d’achat a permis au plus grand nombre des consommateurs d’accéder à un niveau auquel il est difficile de renoncer aujourd’hui. C’est pourquoi le consommateur s’oriente davantage vers l’achat malin, recherche des bonnes affaires et un meilleur rapport qualité/prix. C’est ainsi que ce sont développés par exemple, les sites comparateurs des prix sur internet.

Cette politique de bas prix a permis de démocratiser l’accès à ce moyen de transport qui était jusque là réservé aux plus riches, même si le service rendu est simplifié (restauration, enregistrement des bagages sont en supplément).
L’aspect psychologique des prix souvent inférieurs à 100 euros peut susciter une demande induite dans le domaine des loisirs notamment où le critère du prix est un élément décisif. En l’absence de ces tarifs attractifs certains clients renonceraient tout simplement à voyager en avion et se tourneraient vers des moyens de transports plus traditionnels comme le bus ou le train.

Le low cost est une opportunité pour le pouvoir d’achat des consommateurs, tant que l’achat est réalisé dans de bonnes conditions (pas de dernière minute, sous peine d’augmentation des tarifs par exemple).
Cependant on peut s’interroger quant à l’application de certaines garanties dans le cas d’annulation ou de retard, à défaut d’interlocuteur direct. La communication d’informations précises parait difficilement accessible lors d’un achat en ligne.
Cependant ces tarifs, pour être le plus bas possible, ne comprennent pas certains services comme la restauration, possible mais payante, l’enregistrement des bagages ou l’assurance.

Le système du low cost a évolué pour répondre à la demande de la clientèle, aussi il est possible d’en distinguer plusieurs types qui sont nuancés, ce sont :

Ø      Le low cost pur comme Ryanair, comme décrit plus haut (à signaler que cette compagnie rencontre des difficultés actuellement : mise en examen en septembre pour travail dissimulé. Son personnel est soumis au droit du travail irlandais, moins favorable, alors qu’une loi de novembre 2006 soumet au droit français le personnel naviguant des sociétés installées en France, Ryanair compte s’expatrier et 200 emplois pourraient être supprimés à Marseille.)
Ø      Le middle cost comme Easyjet qui atterri sur des grands aéroports (hub) et vise une clientèle d’affaire.
Ø      Le low cost de niche comme la compagnie l’Avion qui cible des vols de longues distances à forte fréquentation comme le Paris-New York en se posant sur des aéroports secondaires comme Orly et Newark et qui ne prend que des classes affaires sur un seul vol journalier, ce qui permet de casser les prix.
Ø      Le low cost hybride: filiale d’un opérateur classique pour limiter la concurrence comme par exemple Transavia (Air France) qui intervient en complémentarité sur des destinations de loisirs et fonctionne selon le système charter (taux de remplissage maximal pour une destination donnée).

Le phénomène low cost est en expansion et pour répondre à ces demandes d’achat à bas coût il se diversifie dans différents domaines : on peut citer -entre autres- le hard-discount dans l’alimentaire, les banques en ligne, l’assurance, la coiffure, les achats de tous types de produit en ligne.
Le consommateur contraint par son budget, est en recherche des meilleures affaires au plus bas coût sur notamment les produits basiques.
Malgré la crise, l’acheteur ne veut pas renoncer à ce besoin de consommer.
Le marché s’adapte et s’organise en réduisant ses coûts : allègement des structures, limitation des stocks, diminution des frais de gestion et de personnel.

Le low cost répond à l’attente des clients et accroit la variété de l’offre sur les marchés par la concurrence, proposant ainsi un plus large choix aux consommateurs.

                                        
                                                                   Par MOUCHET Charlotte         

vendredi 22 octobre 2010

              LE  MARCHES   DES  SMARTPHONES

                 Un Smartphone, ou téléphone intelligent, est un téléphone mobile disposant aussi des fonctions d'un assistant  numérique  personnel. Il  peut  aussi fournir les fonctionnalités  d'agenda, de calendrier, de navigation Web, de consultation de courrier  électronique ,  de messagerie instantanée, de GPS, etc. Les Smartphones ont sauvé, in extremis, le marché du téléphone portable en 2009. Si les ventes mondiales de mobiles sont reparties à la hausse au quatrième trimestre avec une augmentation de 10%, pour la première fois depuis plus d'un an, c'est grâce à ces "téléphones intelligents" et haut de gamme. C’est un marché oligopolistique. En effet un marché oligopole est un marché ou il n’y a qu’un petit nombre d’entreprises qui offrent le produit. On parlera d’oligopole de combat quand ces entreprises, cherchant à acquérir des parts de marché, se livreront à une guerre des prix. Par contre, il y aura oligopole d’entente quand les entreprises se mettront d’accord sur le prix de vente ou sur les quantités échangées. Dans le cas des Smartphones, il n’existe pas vraiment d’entente entres les différents acteurs de ce marché. Nous avons donc un marché oligopolistique de combat. Depuis quelques années, le marché des « téléphones mobiles intelligents », dits des Smartphones, connaît un engouement particulier de la part de certains acteurs. Ainsi, l’entré sur le marché d’Apple, en proposant l’iPhone, a fortement démocratisé l’usage de ce genre de terminaux. L’entrée de Google, via le fabriquant HTC (High Technology  Company), a poursuivit la tendance dynamique que connaît ce marché. Chacun de ces deux acteurs veut renforcer son modèle économique, Google en attirant les utilisateurs de mobiles à accroitre leur temps passé sur internet pour optimiser son modèle économique basé sur la publicité. Et quant à Apple, l’iPhone lui permet d’augmenter sa base de client utilisant l’« iTunes music store », mais surtout de proposer une nouvelle plate-forme biface, avec d’un côté les consommateurs et de l’autre des développeurs pouvant vendre leurs applications. RIM (via le BlackBerry) est le quatrième sur le marché des Smartphones en général (3.4%), après LG qui lui est (avec 9% de parts de marché). Dans le même temps, le leader. Nokia connaît une augmentation  au niveau de ses ventes avec une part de marché qui est passée de 34.2% à 36.8% entre 2009 et 2010. C’est le cas pour le second Samsung  sur ce marché qui lui possède 20.1% de part de marché.




2010
2009
Fabricants
Unités
Part de marché
Unités
Part de marché
NOKIA
111 473 800
34,2 %
105 413 400
36,8 %
SAMSUMG
65 328 200
20,1 %
55 430 100
19,3 %
LG
29 366 700
9,0 %
30 497 000
10,7 %
BLACK BERRY
11 228 800
3,4 %
7 678 900
2,7 %
SONY ERICSSON
11 008 500
3,4 %
13 574 300
4,7 %
MOTOROLA
9 109 400
2,8 %
15 947 800
5,6 %
APPLE
8 743 000
2,7 %
5 434 700
1,9 %
HTC
5 908 800
1,8 %
2 471 000
0,9 %
ZTE
5 545 800
1,7 %
3 697 900
1,3 %
GFIVE
5 208 600
1,6 %
NA
NA
AUTRES
62 635 200
19,3 %
45 977 200
16,1 %
TOTAL
325 556 800
100,0 %
286 122 300
100,0 %

Toutefois, il existe un certains nombres d’avantages et d’inconvénients dans ce marché oligopolistique tant chez les consommateurs que chez les producteurs. En effet,  chez les producteurs,  comme avantage, nous pouvons dire que ce marché permet aux entreprises de maximiser leurs profits en fixant elles-mêmes  le prix de leurs marchandises. Cependant le problème qui se pose c’est que ce marché dynamique  aux marges généreuses attise les convoitises des  autres producteurs. Cela se traduit par le fait que les autres  marques  téléphoniques  voudront entrer sur ce marché ce qui diminuera  au fil du temps les marges des entreprises déjà présentes sur celui-ci, ce qui  favorisera une  transformation de  ce marché oligopolistique en un marché concurrentiel. D’autre part, chez les consommateurs,  ce marché présente des inconvénients. Les Smartphones ne sont pas des produits accessibles pour tous. En effet, nous avons une atomicité de consommateurs or il existe un petit nombre de producteurs. Ceux ci seront donc en mesure d’imposer d’une certaine manière le prix de ventes de ces appareils. D’où, les prix ne seront pas déterminés par la rencontre de l’offre et de la demande comme sur un marché concurrentiel. En outre, les consommateurs n’auront pas vraiment un large spectre de choix car il n’existe pas un grand  nombre de producteurs.
            En définitive, le marché oligopolistique des smartphones est un marché en plein développement. Par ailleurs, nous nous demandons  s’il  demeurera  toujours  oligopolistique.      
                                                                                                          Leslie diby