dimanche 10 octobre 2010

L’OR NOIR, 2000 ans pour le découvrir, et 200 ans pour l’épuiser …

Le pétrole est aujourd’hui nécessaire dans beaucoup de secteurs et dans tous les domaines de l’économie. Le pétrole sert de source d’énergie pour les voitures avec l’essence et le gasoil, les avions avec le kérosène. Il permet de construire les routes à partir du goudron. Il a un usage thermique pour le chauffage des maisons avec le fioul. Le pétrole peut servir également d’huile de graissage dans l’industrie et les transports. Et il a la capacité d’être modifier pour obtenir d’autres produits comme le benzène, le toluène, les textiles et caoutchoucs synthétiques, … grâce au craquage (le « cracking ») qui est un procédé de raffinage. Faisons un bref retour dans le passé, pour voir comment  le pétrole a fait surface dans notre vie quotidienne.
La Révolution Industrielle a permis de développer de nouveaux produits et de nouvelles technologies.
Dès janvier 1870, John R. Rockefeller fonde la Standard Oil et s'assure 95 % du marché mondial du pétrole.
L'usage du pétrole reste assez modeste avant le début du XXème siècle. Ensuite, la consommation mondiale de pétrole explose littéralement, soutenue par les progrès de la chimie, du développement du marché automobile et du moteur à explosion.
Jusqu’aux années 1930-1940, la production de pétrole est essentiellement américaine ; ce n'est qu'à cette époque que l'on découvre la présence d'importants gisements au Moyen-Orient.
Le 14 septembre 1960, l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et le Venezuela annoncent à la face du monde la naissance d’un cartel : l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
De nos jours, l’Opep existe toujours, et elle compte encore pour 40% de la production mondiale. A court et moyen terme, l’Opep peut compter sur ses importantes réserves pour maintenir son rang, surtout si la demande mondiale redémarre avec la reprise économique.
Depuis des années, nous pouvons constatés que les variations de prix du pétrole n’ont cessé de diminuer ou d’augmenter très rapidement.
En septembre 2010, le prix du pétrole a ralenti (+0,9 % après +2,2 % en août 2010), atteignant 77,8 $ par baril de Brent. Parallèlement, les prix en devises des matières premières hors énergie importées par la France ont également ralenti (+3,4 % après +4,5 % en août).
Voici, le  cours en moyennes mensuelles depuis 1970 : L'envolée est tout simplement incroyable !!


Appuyons-nous sur ces faits, d’un point de vue microéconomique.
Tout d’abord, nous pouvons constater qu’une diminution de l’offre de pétrole provoque une forte augmentation du prix, ainsi qu’une faible baisse de la demande. Les différents déséquilibres provoquent les changements qui dynamisent l'économie.
L’élasticité de l’offre et de la demande sont différentes sur le court terme et sur le long terme.
Au court terme, l’offre et la demande est peu élastiques, car il faut du temps aux consommateurs pour changer leurs habitudes de consommations.
A long terme, l’offre et la demande de pétrole deviennent plus élastiques par rapport au prix pour deux raisons :
- les consommateurs modifient leurs habitudes de consommation, les entreprises modifient leurs techniques de production, et de nouvelles énergies se développent.
- les producteurs découvrent de nouveaux gisements pétrolifères qu’ils mettent en exploitation, et de nouveaux pays augmentent leurs capacités de  productions de pétroles.
Le cartel de l’Opep et les événements politiques entraînent parfois une augmentation des prix. Par la suite, il redescend quand l’offre et la demande s’ajustent (« le prix d’équilibre »).
Il y’a plusieurs déterminants sur le prix brut du pétrole, et cela reste un calcul assez complexe : le contexte économique, l’équilibre offre demande du marché pétrolier, les aléas divers d’ordre météorologiques ou géopolitiques ainsi que les anticipations financières constituent les déterminants principaux du prix. La croissance économique, elle-même influencée par le prix du brut, reste l’élément dominant de ce puzzle. Elle détermine l’évolution de la demande qui va définir la politique d’ajustement de l’offre des pays membres de l’OPEP.
L’offre des non-OPEP étant en effet toujours à son maximum, c’est l’OPEP qui doit ajuster sa production au marché pour tenter de limiter les baisses et parfois les hausses trop importantes.
C’est en revanche le coût de production maximum des non-OPEP qui va définir le plancher en dessous duquel ces coûts de production ne seraient plus couverts. C’est donc le coût du pétrole le plus élevé qui le définit et non le coût moyen.

Il faudrait faire plusieurs études et estimations afin de déterminer quand aura lieu le futur choc pétrolier … Je vous laisse le soin d’y apporter vos hypothèses !!!

  

                                     By A.DARTIES

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire