samedi 27 novembre 2010

L'internalisation des effets externes environnementaux.

L’internalisation des effets externes environnementaux.

Introduction
On appelle effet  externe un effet  engendré  par l’activité d’un agent économique qui a des retombées positives ou négatives sur celle d’autres agents  sans que ni les uns ni les autres n’en payent le coût .Par extension, un agent peut, ainsi, utiliser gratuitement, ou subir sans compensation, des facteurs environnementaux  non intégrés dans un marché et donc sans prix. Autrement dit, la satisfaction de certains agents dépend des biens qu’ils utilisent mais aussi de la satisfaction retirée par d’autres agents de l’utilisation d’autres biens.
Justifications
La présence d’effets externes négatifs est assimilable à celle d’effets d’encombrement qui empêche que l’on puisse qualifier certains biens collectifs de biens collectifs purs. La production d’un bien public est optimale lorsque la somme des taux marginaux de substitution des biens privés au bien public de tous les consommateurs est égale au coût marginal du bien public. Comme le consommateur refuserait toute variation d’impôt dès lors que sa satisfaction serait affectée, cela implique l’égalité de la somme des impôts  marginaux à payer (ou consentements marginaux à payer) pour obtenir une unité supplémentaire du bien public et du coût marginal de celui-ci. La méthode  de détermination  de l’optimum en présence d’un bien public hors marché ouvre la voie à l’internalisation des effets externes parce que la pollution peut  s’analyser comme un bien public nocif  dont il faut limiter la quantité  et la dépollution ou la préservation de l’environnement comme un bien public utile dont il faut déterminer le niveau souhaitable.
L’internalisation consiste à faire supporter les coûts collectifs ou sociaux de ces effets par ceux qui les engendrent. Par suite, l’optimum individuel pourra redevenir compatible  avec l’optimum social puisque le prix du produit intégrera l’ensemble des coûts privés  et aussi collectifs.
La pollution est une externalité négative de la production et elle à des effets sur la production. Toute entreprise, aujourd’hui, émet des gaz à effet de serre. Il s’agit incontestablement d’une pollution, puisque ces émissions perturbent  le climat. Au sein des ménages, nous en émettons aussi à travers le chauffage des maisons et l’utilisation des voitures particulières.


Modalités
L’internationalisation d’un système de taxes est une application du principe pollueur –payeur qui permet la prise en compte  par ses responsables du coût de la pollution ou de la dépollution ainsi que la prise en compte du coût de la ressource naturelle prélevée en sachant que la pollution est une fonction croissante de la production.
Le marché des droits à polluer par exemple englobe toutes les transactions par lesquelles certains pays industrialisés achètent des crédits carbones à d’autres, afin de se conformer partiellement au protocole de Kyoto.
La privatisation et la création des droits d’usage sur l’environnement montre que l’efficacité des échanges de ces permis sur un marché permet de parvenir à une situation efficace pour la société, compromis entre coûts et utilité de la dépollution.
Finalement ces deux systèmes sont confrontés au même problème qui est l’asymétrie d’informations qu’ont les états sur la situation des producteurs , ce qui les empêchent de fixer correctement le montant de la taxe ou le niveau de pollution à ne pas dépasser, éloignant alors la société de l’efficacité optimale.


Conclusion
Aujourd’hui le système de droit à polluer semble plus proche de l’efficacité, il est mis en place dans tous les pays développés qui ont choisi de lutter contre l’effet de serre et il attire  de nouveaux adeptes les consommateurs –pollueurs.
Mai si un agriculteur doit payer pour tout ce qu’il pollue et continuer à gagner sa vie, il devra répercuter le surcoût de la production sur le prix des produits vendus, ce qui risque de poser un certain nombre de problèmes, la question qu’on doit se poser aujourd’hui est de savoir si une baisse de la production des entreprises comme le réclament certains est la bonne solution ou si l’internalisation des effets externes environnements serait plus efficace . Toute entreprise, aujourd’hui, émet des gaz à effet de serre. Il s’agit incontestablement d’une pollution, puisque ces émissions perturbent  le climat. Au sein des ménages, nous en émettons aussi à travers le chauffage des maisons et l’utilisation des voitures particulières.

                                                                                                            Sylla Mama Adama

1 commentaire:

  1. Certaines phrases sont copiée de J.M Harribey et d'autres de wikipedia sans les guillemets...
    F.C

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