samedi 27 novembre 2010

L'envers du décors du crédit à la consommation

     Nous faisons parti d'une société de consommation. Ce qui intéresse le consommateur c'est d'avoir le dernier téléphone portable à la mode, le dernier écran plat...Mais comment peut-on posséder ces biens lorsqu'on n'a pas les ressources nécessaires ? Rien de plus simple : il suffit juste de souscrire un crédit.
     Que ce soit par le biais des publicités ou d'une banque le crédit est omniprésent. Seulement lorsque un consommateur emprunte auprès d'un établissement bancaire il faut qu'il fournisse plusieurs papiers qui justifient sa solvabilité. Or quand un ménage fait une demande de prêt dont le montant est important et qu'il a un faible revenu ou que on taux d'endettement est proche de 33% (limite d'endettement des ménages), le prêt est refusé.
     Pour que le consommateur puisse acheter le ou les biens qu'il désire il existe une alternative : le crédit à la consommation.

Les points positifs du crédit à la consommation

     Malgré une baisse de 15,6% des crédits à la consommation au premier semestre 2009. Il a été constaté que ce type de crédit concerne 9 millions de consommateurs.Le crédit à la consommation est le plus souvent proposé par les établissements de financements (filiales des établissements en général). Comparé aux établissements bancaires les établissements de financements ne demandent aucun papiers justificatifs concernant la situation financière du consommateur hormis les bulletins de salaires. De ce fait quoi qu'il en soit le consommateur obtient son prêt. Étant donné que ces sociétés ne demandent aucun justificatifs le consommateur peut contracter autant de crédit à la consommation qu'il le désire pour le montant qu'il veut.
     Pour l'économie ces crédits permettent de relancer la consommation soit d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages.

Les effets pervers de ces crédits

     De nos jours, le mode de consommation est basé sur l'achat de la nouvelle technologie qui ne cesse de se renouveler. Pour pouvoir être comme les autres le consommateur est prêt à s'endetter .Du fait qu'il peut faire beaucoup de crédits à la consommation le consommateur peut se retrouver en situation de surendettement. A ce jour on compte environ 2,6 millions de consommateurs qui sont en difficultés financières, le nombre de dossiers déposés à la Banque de France ne cesse d'augmenter.

     Si les crédits à la consommation augmentent le pouvoir d'achat, le surendettement quant à lui le fait diminuer (environ 1,2% depuis mai 2010). Ce qui est tout fait compréhensible car le consommateur n'a plus les ressources nécessaires pour payer ses dettes et il ne peut plus donc dépenser son argent dans des biens de consommations "superficiels".
     Le consommateur n'est pas capable de se raisonner car il a pris des habitudes de consommation qui ne conviennent pas à son revenu mais c'est grâce aux crédits à la consommation qui sont en libres accès. Il est impossible que le consommateur se gère tout seul il lui faut un encadrement, car certes la demande en bien mettrait du temps à s'équilibrer à l'offre mais il y aurait moins de risque que le consommateur change de comportement car ses ressources n'augmenteraient pas brutalement pour ensuite diminuer de la même manière.Il faudrait donc que les établissements de financements qui offrent ces crédits mettent une limite commune avec les établissements bancaires : refus de crédit pour tout consommateur dont la solvabilité serait impossible
     Le consommateur suit une tendance basée sur l'apparence mais le danger du surendettement des ménages risquent de modifier les tendances économiques.

Baute M.

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