dimanche 28 novembre 2010

L'envolé des prix de l'immobilier à Paris

  Selon la chambre des notaires d'Ile-de-France, le nombre de transaction dans l'immobilier augmente malgré les prix élevés. En effet au troisième semestre, à Paris, le mètre carré se vendait en moyenne à 7 000€ soit une hausse de 14% en 1 an.
Infographie La Tribune-photo : Reuters

La faiblesse des taux d’intérêt dope les ventes

  En volume, le nombre des transactions (neuf et ancien) a progressé de 23% au troisième trimestre par rapport à la même période de 2009. Il a retrouvé le niveau moyen (185.000 par an) observé, de 1999 à 2007, avant la crise.
   Concernant les transactions, le nombre de ventes de logements anciens en Ile-de-France sur la période de juin à août 2010 s'élève à 46.100 unités. Il s'inscrit en hausse de 33% par rapport à la même période de 2009.Sur l'ensemble de l'Ile-de-France, la hausse du nombre de ventes est de 30% pour les appartements et de 38% pour les maisons.
  Le marché parisien est dynamique, mais souffre d’un faible volume d’offres. Les prix augmentent donc naturellement face à une demande encouragée par la faiblesse des taux d’intérêt, un contexte  favorable au logement, en dépit de la disparition des achats d’anticipation, avant la disparition ou la modification de certaines mesures financières et fiscales.
  En position de force, les vendeurs peuvent réaliser de belles affaires mais les acheteurs sont exigeants et cherchent des biens de qualité, bien situés et en bon état.
  La demande de logements bénéficie d'un double coup de pouce qui ne va pas durer : des taux de crédit aux logements historiquement bas et un effet valeur refuge car l'épargne est faiblement rémunérée et les marchés financiers restent très volatils.

  Les notaires pronostiquent une hausse de 50% dans les cinq ans qui viennent. Du moment que les taux d'intérêt restent relativement faible, les prix continueront d'augmenter.Mais, on peut s'attendre à un certain essoufflement du marché puisque la capacité financière des acheteurs  n'est pas sans limite. La hausse des revenus n’a pas été aussi rapide, même dans les territoires les mieux placés pour connaître une forte hausse de leur PIB et du revenu disponible des ménages.




  La tension du marché du logement et de territoires sensibles est ainsi du fait de leur attractivité socio-économique. Il y a avant tout une insuffisance de la construction et ce qui provoque une hausse des prix et une survalorisation du patrimoine.






                                                                                                                       R Lagnet
 

2 commentaires:

  1. certaines phrases ont été copiés sur un article de l'expansion: http://www.lexpansion.com/patrimoine/on-peut-s-attendre-a-un-essoufflement-du-marche-immobilier_241746.html

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