mardi 30 novembre 2010

_Orange (Suisse) et Sunrise en fusion ?

France télécom et CVC Capital Partners veulent faire fusionner leurs 2 filiales, Orange et Sunrise, en Suisse pour concurrencer l’opérateur Swisscom.

France Télécom est un des principaux opérateurs de télécommunication dans le Monde. Le groupe s’est diversifié dans la téléphonie, l’internet, la télévision, la téléphonie mobile (avec Orange).

Sunrise est la marque déposée de l’entreprise de télécommunication suisse Sunrise Communications AG. (Elle a était une filiale du groupe TDC (Tele Danmark communication, la plus grande entreprise de télécommunication du Danemark)). C’est le 2ème opérateur de téléphonie mobile en Suisse avec environ 20 % de part de marché ; derrière Swisscom qui détient près de 2/3 des parts de marché de la téléphonie mobile, mais devant Orange. Elle a été vendu au fond d’investissement privé CVC capital Partners, après une tentative de vente à Orange.

Orange et Sunrise ont voulu fusionner en Avril 2010. Mais la COMCO, commission de la concurrence suisse, a interdit cette fusion entre les deux filiales. Elle a jugé que « la concurrence sur le marché serait tuée ».

« La société issue de la fusion aurait crée, conjointement avec Swisscom, une position dominante collective sur le marché de la téléphonie mobile. De plus l’opérateur de réseau le plus actif aurait disparu du marché », explique l’organisme de régulation de la vie économique en Suisse.
En effet, la fusion de Orange et Sunrise, aurait crée une situation de quasi duopole, entre Swisscom, l’opérateur leader du marché suisse, et cette nouvelle société fusionnée. Si bien que les autres concurrents aussi importants qu’ils soient n’auraient pas pu être à la hauteur de ces deux monstres de la téléphonie mobile en Suisse.
Donc on aurait pu parler d’entente entre la filiale Orange/Sunrise et Swisscom (même si une quelconque entente est néanmoins interdite) pour « évincer » les quelques concurrents, même s’ils ne sont pas assez grands pour réduire les parts de marché. C’est justement l’inverse qui est craint, que les deux filiales détiennent la majorité des parts de marché de la téléphonie mobile en Suisse. 
Elles auraient été en position dominante, et un nouvel entrant sur le marché n’aurait pas eu de chance d’exercer un pouvoir disciplinant.

La commission de la concurrence a donc rejeté le rachat de Sunrise par Orange en Avril 2010, les deux groupes doivent remodeler leur forme de partenariat stratégique. Ce dernier est remis en cause, mais les filiales ne comprennent pas cette décision, car il avait pour but, selon eux, d’offrir des tarifs plus attractifs, des produits innovants et un meilleur accès à un réseau de communications international, et donc au bénéfice du client.



En 2009, ils avaient annoncé la fusion des deux filiales, Orange aurait du payer 1,5 milliard d’euros pour détenir 75 % du nouveau groupe (Orange, Sunrise) avec une option pour acheter les 25 % restants. 

Finalement c’est CVC Capital Partners a acquis Sunrise pour 3,3 milliards de francs suisse, soit 2,5 milliards d’euros.

Le rachat de Sunrise par CVC Capital Partners pourrait donner une chance à Orange de racheter Sunrise et de fusionner.
Les pourparlers de fusion entre les deux groupes pourraient finalement reprendre, selon le dirigeant de Sunrise, Dominik Koechlin.

Une fusion au détriment des petits concurrents et à l’avantage des consommateurs ?
Quel nouveau partenariat stratégique pourrait être envisagé pour faire accepter à la COMCO une éventuelle fusion des groupes ? 



T. MARINOV



La crise laitière, bénéfique ou maléfique?



Phénomène apparu il y a quelques années en France ainsi qu'en Europe occidentale, la crise laitière a été la conséquence néfaste d'une modification de la réglementation de la production laitière. Cette crise, toujours d'actualité aujourd'hui, a influé les comportements des acteurs du marché du lait, que ce soit les producteurs mais aussi les consommateurs.




Au XXème siècle, nous pouvions qualifier le marché du lait de prospère. 
En effet, les différents porducteurs positionnés sur le marché avaient une production quasi régulière grâce à leurs facteurs de production: les vaches laitières bien évidemment, leur travail manuel. 
Comme pour tout producteur, la production nécessite les coûts intermédiaires de fabrication: la nourriture des bovins, les installations et équipements, le remplacement des vaches considérées comme trop agées ou trop utilisées (c'est la réforme des vaches) mais également suivi vétérinaire des bovins. Afin de réduire les coûts, certains producteurs ont diversifié leur production horizontalement, c'est-à-dire par la production des fourrages et granulés (à base de maïs essentiellement par l'ensilage) afin de se fournir eux-même une des matière première et donc ainsi éviter les intermédiaires, les prix majorés, etc...


A cette époque, les agriculteurs ont toujours plus ou moins diversifié leur production afin d'augmenter les profits (car les traites des vaches ne se fesant que 2 fois dans la journée, le reste du temps peut être utilisé à une autre tâche amenant une rémunération, ou bien sûr au loisir, activité non rémunérée).


Concernant leurs profits pour l'activité laitière, les producteurs revendaient leurs litres de lait à des coopératives spécialisées (laiteries), qui redistribuent par ailleurs le lait afin de le commercialiser sous différentes marques dans les supermarchés, ou de le transformer en diverss produits laitiers tels que le fromage et les yaourts. Le prix d'achat était déterminé par la quantité produite : plus la quantité produite par les agriculteurs est grande, plus il y a d'offre, plus l'acheteur peut négocier les prix à la baisse, c'est le jeu de l'offre et de la demande.
L'agriculteur nécessitant une rémunération pour son travail et le prix fixé n'étant généralement pas dérisioire (la demande des consommateurs étant constante et le stockage largement effectué), les échanges étaient florissants et permettaient aux agriculteurs de rentrer dans leurs coûts de production.




En 1984, les politiques européens se réunnissent et décident d'instaurer à l'échelle de l'Europe une Politique Agricole Commune (PAC) et ses quotas laitiers afin d'uniformiser les échanges concernant l'agriculture. 


Suite à cette réforme de l'agriculture, les gouvernements ont imposé des quotas de production,  qui sont fixés nationalement et répartis entre les producteurs du pays.
Les producteurs continuent à produire de façon constante du fait que la quantité de facteurs de production utilisés n'a pas immédiatement changé. En parallèle, l'opportunité de vente de leur lait a été considérablement réduite: l'offre est restée constante et la demande a chuté de façon quasiment instantanée. A cause de ces quotas, lorsque les producteurs dépassent cette limite fixée, ils ont pour obligation de payer une pénalité laitière (aussi appellée le prélevement supplémentaire dont le montant est environ de 0,34€ par litre de lait supplémentaire)
De ce fait, afin de continuer à produire de façon rentable, les producteurs de lait ont du considérablement réduire leur offre de produit, c'est à dire moins employer de facteurs de production, afin de ne pas se voir contraints à payer des taxes. 
Il faut savoir que le quota affecté a un producteur comprend les livraisons aux laiteries mais également les ventes directes aux consommateurs. Mais les prélevements supplémentaires ne s'appliquent qu'aux coopératives. 
Côté consommateurs, le prix du litre de lait n'a pas connu de fluctuations notables. Les quotas ont joué le rôle de régulateur de l'industrie laitière afin d'éviter la sur-production (et donc la chute du prix du lait) et le sur-stock (qui entraîne des coûts de gestion non négligable).


Les agriculteurs, afin de garder un revenu à peu près stable du fait de la réduction de la production, ont de plus en plus diversifié leur secteur d'activité, de la culture de fruits et légumes à l'élevage d'autres animaux, c'est une diversification de production horizontale. 
D'autres ont trouvé le moyens de distribuer leur lait directement aux consommateurs par des moyens de distributions toujours plus élaborés tels que les distributeurs de lait placés dans les agglomérations proches des expoitations (à Pau, un distributeur de lait est présent  à l'extérieur du centre commercial Leclerc, un autre route de Tarbes à Idron).




D'autres moins chanceux ont été dans l'obligation de stopper toute activité de production laitière du fait d'un coût trop élevé pour la remise en état afin de convenir aux nouvelles normes européennes. 
En 2004, il restait 103 922 exploitations laitières en France (contre 148 247 en 1995, soit une baisse de 30% en dix ans). La référence moyenne de production était de 218 529 litres par an (contre 152 170 en 1995, soit 43,6% de plus).


La PAC a été très vivement réprimée par les agriculteurs, mais  est désormais défendue du fait de son rôle de régulation de cette industrie, devenu très important dans l'industrie laitière de nos jours. 



L.  JAKUBOWSKI

dimanche 28 novembre 2010

L'envolé des prix de l'immobilier à Paris

  Selon la chambre des notaires d'Ile-de-France, le nombre de transaction dans l'immobilier augmente malgré les prix élevés. En effet au troisième semestre, à Paris, le mètre carré se vendait en moyenne à 7 000€ soit une hausse de 14% en 1 an.
Infographie La Tribune-photo : Reuters

La faiblesse des taux d’intérêt dope les ventes

  En volume, le nombre des transactions (neuf et ancien) a progressé de 23% au troisième trimestre par rapport à la même période de 2009. Il a retrouvé le niveau moyen (185.000 par an) observé, de 1999 à 2007, avant la crise.
   Concernant les transactions, le nombre de ventes de logements anciens en Ile-de-France sur la période de juin à août 2010 s'élève à 46.100 unités. Il s'inscrit en hausse de 33% par rapport à la même période de 2009.Sur l'ensemble de l'Ile-de-France, la hausse du nombre de ventes est de 30% pour les appartements et de 38% pour les maisons.
  Le marché parisien est dynamique, mais souffre d’un faible volume d’offres. Les prix augmentent donc naturellement face à une demande encouragée par la faiblesse des taux d’intérêt, un contexte  favorable au logement, en dépit de la disparition des achats d’anticipation, avant la disparition ou la modification de certaines mesures financières et fiscales.
  En position de force, les vendeurs peuvent réaliser de belles affaires mais les acheteurs sont exigeants et cherchent des biens de qualité, bien situés et en bon état.
  La demande de logements bénéficie d'un double coup de pouce qui ne va pas durer : des taux de crédit aux logements historiquement bas et un effet valeur refuge car l'épargne est faiblement rémunérée et les marchés financiers restent très volatils.

  Les notaires pronostiquent une hausse de 50% dans les cinq ans qui viennent. Du moment que les taux d'intérêt restent relativement faible, les prix continueront d'augmenter.Mais, on peut s'attendre à un certain essoufflement du marché puisque la capacité financière des acheteurs  n'est pas sans limite. La hausse des revenus n’a pas été aussi rapide, même dans les territoires les mieux placés pour connaître une forte hausse de leur PIB et du revenu disponible des ménages.




  La tension du marché du logement et de territoires sensibles est ainsi du fait de leur attractivité socio-économique. Il y a avant tout une insuffisance de la construction et ce qui provoque une hausse des prix et une survalorisation du patrimoine.






                                                                                                                       R Lagnet
 

La consommation, le pouvoir d'achat et les ménages


La consommation, le pouvoir d’achat et les ménages



Depuis quelques années, nous vivons dans une société de consommation de masse. Mais avec la crise, les ménages ont du pour la plupart revoir à la baisse leur consommation. Chaque individu consomme en fonction de ce qu’il gagne. Pour évaluer le pouvoir d’achat des individus, il faut se référer à leur salaire, c’est en fait, le pouvoir d’achat du salaire qui détermine la consommation. Et cette dernière évolue en fonction de la variation des prix et des salaires. Mais avec la flambée des prix des matières premières notamment celui du pétrole et des matières agricoles, tous les autres prix ont augmenté. Ainsi depuis plus de deux ans, la question du pouvoir d’achat et la consommation sont les plus grandes préoccupations des ménages mais aussi des politiques.

En France, le pouvoir d’achat a baissé mais pas de manière vraiment significative, ceci étant dû à l’augmentation du nombre de ménages. Si on mesure la consommation au niveau individuel le pouvoir d’achat a augmenté en moyenne de 0,8% en 2009 contre 0,4 en 2008. Mais le maintien de la  consommation des ménages est du à une augmentation des mesures sociales pour les ménages les plus pauvres. Mais le contre coup de la crise se fait sentir depuis le début 2010.

La consommation des ménages a diminué mais ne s’est pas arrêtée. Grâce à la prime à la casse, aux crédits d’impôts et aux crédits à la consommation proposés, les ménages peuvent continuer à acheter. Cependant, beaucoup épargnent, surement par mesure de précaution, tant que nous ne sommes pas sortis de la crise.
Toutes les catégories socio professionnelles ont été touchées par l’augmentation du coût de la vie. Les plus touchées sont sans aucun doute les professions libérales, les cadres supérieurs, les artisans-commerçants. Les professions libérales ont été particulièrement touchées cette année, ceci étant du, en partie, à la crise de l’immobilier. Les artisans aussi, de part la forte chute du taux d’activité, les artisans manquent de travail et il en est de même pour les ouvriers qui ont vu leur activité chuter également. Les fonctionnaires eux, sont avertis d’avance, leurs salaires seront gelés pour les deux prochaines années et avec la réforme des retraites ceux-ci vont devoir cotiser plus et donc consommer moins. Ceux qui tirent le mieux « leur épingle du jeu » ce sont les retraités, de part leur faible consommation d’essence et leur consommation de biens et de services relativement correcte.
Pour la fin de la l’année 2010, avec l’augmentation du prix des matières premières (le gaz, le pétrole et les matières agricoles) qui ne vont pas diminuer, les ménages vont continuer à perdre du pouvoir d’achat et à essayer d’économiser. 


 Malgré une petite amélioration de la situation économique en France, avec les suppressions de la prime à la casse et la réduction des conditions d’autorisation du crédit d’impôt, les consommateurs ne vont pas forcément être incités à consommer et risque même de baisser leur pouvoir d’achat. En effet, une baisse d’environ 10% est à prévoir pour tous les crédits d’impôt notamment pour les photovoltaïques.
Mais, le gouvernement parle de donner « un coup de pouce » aux ménages, en augmentant le SMIC en 2011 à 9€ brut au lieu de 8,86€. Mais les études réalisées nous indiquent que la revalorisation de celui-ci n’est pas le moteur de leur consommation et qu’en réalité, le pouvoir d’achat a été « boosté » grâce à la mise en place du RSA et des aides sociales.
Il semblerait que la consommation pour l’année prochaine n’augmente pas beaucoup, ce qui ne va pas favoriser l’emploi.
La crise ne semble donc pas être tout à fait finie.

M.CASTERES

samedi 27 novembre 2010

L'envers du décors du crédit à la consommation

     Nous faisons parti d'une société de consommation. Ce qui intéresse le consommateur c'est d'avoir le dernier téléphone portable à la mode, le dernier écran plat...Mais comment peut-on posséder ces biens lorsqu'on n'a pas les ressources nécessaires ? Rien de plus simple : il suffit juste de souscrire un crédit.
     Que ce soit par le biais des publicités ou d'une banque le crédit est omniprésent. Seulement lorsque un consommateur emprunte auprès d'un établissement bancaire il faut qu'il fournisse plusieurs papiers qui justifient sa solvabilité. Or quand un ménage fait une demande de prêt dont le montant est important et qu'il a un faible revenu ou que on taux d'endettement est proche de 33% (limite d'endettement des ménages), le prêt est refusé.
     Pour que le consommateur puisse acheter le ou les biens qu'il désire il existe une alternative : le crédit à la consommation.

Les points positifs du crédit à la consommation

     Malgré une baisse de 15,6% des crédits à la consommation au premier semestre 2009. Il a été constaté que ce type de crédit concerne 9 millions de consommateurs.Le crédit à la consommation est le plus souvent proposé par les établissements de financements (filiales des établissements en général). Comparé aux établissements bancaires les établissements de financements ne demandent aucun papiers justificatifs concernant la situation financière du consommateur hormis les bulletins de salaires. De ce fait quoi qu'il en soit le consommateur obtient son prêt. Étant donné que ces sociétés ne demandent aucun justificatifs le consommateur peut contracter autant de crédit à la consommation qu'il le désire pour le montant qu'il veut.
     Pour l'économie ces crédits permettent de relancer la consommation soit d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages.

Les effets pervers de ces crédits

     De nos jours, le mode de consommation est basé sur l'achat de la nouvelle technologie qui ne cesse de se renouveler. Pour pouvoir être comme les autres le consommateur est prêt à s'endetter .Du fait qu'il peut faire beaucoup de crédits à la consommation le consommateur peut se retrouver en situation de surendettement. A ce jour on compte environ 2,6 millions de consommateurs qui sont en difficultés financières, le nombre de dossiers déposés à la Banque de France ne cesse d'augmenter.

     Si les crédits à la consommation augmentent le pouvoir d'achat, le surendettement quant à lui le fait diminuer (environ 1,2% depuis mai 2010). Ce qui est tout fait compréhensible car le consommateur n'a plus les ressources nécessaires pour payer ses dettes et il ne peut plus donc dépenser son argent dans des biens de consommations "superficiels".
     Le consommateur n'est pas capable de se raisonner car il a pris des habitudes de consommation qui ne conviennent pas à son revenu mais c'est grâce aux crédits à la consommation qui sont en libres accès. Il est impossible que le consommateur se gère tout seul il lui faut un encadrement, car certes la demande en bien mettrait du temps à s'équilibrer à l'offre mais il y aurait moins de risque que le consommateur change de comportement car ses ressources n'augmenteraient pas brutalement pour ensuite diminuer de la même manière.Il faudrait donc que les établissements de financements qui offrent ces crédits mettent une limite commune avec les établissements bancaires : refus de crédit pour tout consommateur dont la solvabilité serait impossible
     Le consommateur suit une tendance basée sur l'apparence mais le danger du surendettement des ménages risquent de modifier les tendances économiques.

Baute M.

L'internalisation des effets externes environnementaux.

L’internalisation des effets externes environnementaux.

Introduction
On appelle effet  externe un effet  engendré  par l’activité d’un agent économique qui a des retombées positives ou négatives sur celle d’autres agents  sans que ni les uns ni les autres n’en payent le coût .Par extension, un agent peut, ainsi, utiliser gratuitement, ou subir sans compensation, des facteurs environnementaux  non intégrés dans un marché et donc sans prix. Autrement dit, la satisfaction de certains agents dépend des biens qu’ils utilisent mais aussi de la satisfaction retirée par d’autres agents de l’utilisation d’autres biens.
Justifications
La présence d’effets externes négatifs est assimilable à celle d’effets d’encombrement qui empêche que l’on puisse qualifier certains biens collectifs de biens collectifs purs. La production d’un bien public est optimale lorsque la somme des taux marginaux de substitution des biens privés au bien public de tous les consommateurs est égale au coût marginal du bien public. Comme le consommateur refuserait toute variation d’impôt dès lors que sa satisfaction serait affectée, cela implique l’égalité de la somme des impôts  marginaux à payer (ou consentements marginaux à payer) pour obtenir une unité supplémentaire du bien public et du coût marginal de celui-ci. La méthode  de détermination  de l’optimum en présence d’un bien public hors marché ouvre la voie à l’internalisation des effets externes parce que la pollution peut  s’analyser comme un bien public nocif  dont il faut limiter la quantité  et la dépollution ou la préservation de l’environnement comme un bien public utile dont il faut déterminer le niveau souhaitable.
L’internalisation consiste à faire supporter les coûts collectifs ou sociaux de ces effets par ceux qui les engendrent. Par suite, l’optimum individuel pourra redevenir compatible  avec l’optimum social puisque le prix du produit intégrera l’ensemble des coûts privés  et aussi collectifs.
La pollution est une externalité négative de la production et elle à des effets sur la production. Toute entreprise, aujourd’hui, émet des gaz à effet de serre. Il s’agit incontestablement d’une pollution, puisque ces émissions perturbent  le climat. Au sein des ménages, nous en émettons aussi à travers le chauffage des maisons et l’utilisation des voitures particulières.


Modalités
L’internationalisation d’un système de taxes est une application du principe pollueur –payeur qui permet la prise en compte  par ses responsables du coût de la pollution ou de la dépollution ainsi que la prise en compte du coût de la ressource naturelle prélevée en sachant que la pollution est une fonction croissante de la production.
Le marché des droits à polluer par exemple englobe toutes les transactions par lesquelles certains pays industrialisés achètent des crédits carbones à d’autres, afin de se conformer partiellement au protocole de Kyoto.
La privatisation et la création des droits d’usage sur l’environnement montre que l’efficacité des échanges de ces permis sur un marché permet de parvenir à une situation efficace pour la société, compromis entre coûts et utilité de la dépollution.
Finalement ces deux systèmes sont confrontés au même problème qui est l’asymétrie d’informations qu’ont les états sur la situation des producteurs , ce qui les empêchent de fixer correctement le montant de la taxe ou le niveau de pollution à ne pas dépasser, éloignant alors la société de l’efficacité optimale.


Conclusion
Aujourd’hui le système de droit à polluer semble plus proche de l’efficacité, il est mis en place dans tous les pays développés qui ont choisi de lutter contre l’effet de serre et il attire  de nouveaux adeptes les consommateurs –pollueurs.
Mai si un agriculteur doit payer pour tout ce qu’il pollue et continuer à gagner sa vie, il devra répercuter le surcoût de la production sur le prix des produits vendus, ce qui risque de poser un certain nombre de problèmes, la question qu’on doit se poser aujourd’hui est de savoir si une baisse de la production des entreprises comme le réclament certains est la bonne solution ou si l’internalisation des effets externes environnements serait plus efficace . Toute entreprise, aujourd’hui, émet des gaz à effet de serre. Il s’agit incontestablement d’une pollution, puisque ces émissions perturbent  le climat. Au sein des ménages, nous en émettons aussi à travers le chauffage des maisons et l’utilisation des voitures particulières.

                                                                                                            Sylla Mama Adama

jeudi 25 novembre 2010

Le marché de l'aéronautique

Le marché de l’aéronautique : Boeing et Airbus


Boeing est le premier constructeur aéronautique mondial fondé en 1916 qui  a longtemps dominé l’industrie dans les années 80 (actuellement, cette place est fort instable avec Airbus). Le chiffre d'affaires par marché se répartit comme suit : - défense (57,5%) : systèmes de communication (37,5% du CA), avions militaires et systèmes de sécurité (37,4% ; avions de guerre, hélicoptères et missiles de défense), services de support (15,3% ; services logistiques, d'ingénierie, de maintenance et de formation) et équipements spatiaux (9,8% ; satellites, rampes de lancement, etc.) ; - aviation commerciale (39,7%). Outre les avions commerciaux, le groupe fournit des pièces de rechange et propose des services de support technique, de maintenance et d'ingénierie ; Le solde du CA (2,8%) concerne notamment les activités de financement d'avions commerciaux et privés et de location d'équipements aéronautiques. La répartition géographique du CA est la suivante : Etats-Unis (70,6%), Asie (15%), Europe (8,6%), Océanie (2%) et autres (3,8%).           








Airbus   de son côté est le constructeur européen  qui a dépasse pour la première fois ses concurrents et devient alors le premier constructeur mondial d'avions civils de par sa compétence.il  ya plus de 30ans que  l’Allemagne, la  France, la Grande Bretagne et  l’Espagne s’unissent pour fabriquer les avions  Airbus. Le groupe européen détient 50% du marché mondial des avions de plus de 100places devant Boeing.
  Airbus est la plus grande société d’aéronautique au monde et capte plus de la moitié des commandes relatives aux avions. Airbus a pour objectif de fabriquer  des avions selon les besoins des marchés et d’assuré le meilleure service après vente.   La société Airbus  a conçu 14 modèles d’avions en partant du monocouloir A318 (100 places) jusqu’à l’A380 (525places, plus grand d’avion de lignes du monde) en 2007.  A lorsqu’en  2008, les rythmes de livraisons mensuelles se sont établis à 34 monocouloirs (A320) à 8 (A330/A340) et à un A380. Airbus a livrés plus de 5300 avions à la fin du mois septembre 2008 et compte à ce jour 9100 commandes. Airbus s’étend dans le secteur des avions de transport militaire. Airbus A380 la dernière nouveauté d’airbus est l’avion le plus luxueux de la classe la plus basse. Ce nouvel avion ouvre une nouvelle ère pour le transport aériens il contient 525 places c’est l’avion le plus économique, le plus perfectionné, le plus spacieux qu’Airbus n’est jamais connu.





Pour comprendre le marché de l’aéronautique il faudra connaitre  tout d’abord  quelles sont les similarités  et les différences entre ses deux géants constructeurs et ensuite la concurrence qui émerge entre ses deux

<!--[if !supportLists]-->I-                   <!--[endif]-->Les similarités et différences entre les deux géants constructeurs
Tout d'abord sur le plan du concept du transport aérien, ils sont l'émergence du  transport   c’est –à-dire d’un point à un autre, de la liaison directe d'un aéroport à un autre par opposition à celui du "Hub" qui n’est pas d’un point à un autre, l'aéroport de concentration sur lequel les compagnies aériennes rapatrient leurs passagers et clients pour remplir leur très gros porteurs. Le client  lui préfère un vol rapide plus confortable et moins cher. Sur le plan technique  le Boeing 787 est l'avion 100pct construit en carbone et matériaux composites, ailes et fuselage. Alors que  L'Airbus A 350 a des ailes toutes en carbone mais un fuselage mixte aluminium et composite, plus lourd et plus consommateur de carburant à priori, toutes choses égales par ailleurs, mais qui a l'avantage, l'aluminium étant conducteur de mieux régler les problèmes de foudre et perturbations électrique et ceux des réseaux électriques
 Toutefois il ya une autre différence  majeure entre les deux qui est  le processus de fabrication et de mise en route de cette fabrication. Dans le cas du Boeing, un assemblage final réduit au rapprochement et au collage de différents morceaux en provenance de différents fournisseurs spécialisés et de plus en plus partenaires dans le projet global Boeing a aussi un modèle flexible. Chez Airbus, un type de fabrication qui s'améliore continuellement en intégrant  de nouvelles techniques (l'usinage mécanique des grandes pièces en aluminium au lieu d'usinage chimique), reste conceptuellement à l'ancienne ,l’entreprise fait le gros de ses pièces et confie de petites parties à des sous-traitances ,il possède un modèle de fabrication basé sur la coordination entre les pays, chacun ayant une partie spéciale à faire..  Notons néanmoins d'ores et déjà qu'Airbus, en mettant en vente certaines de ses usines évolue à grands pas vers le modèle Boeing.

<!--[if !supportLists]-->II-                <!--[endif]-->La concurrence entre les deux géants constructeurs

La concurrence entre les deux grands géants constructeurs  a commencé en 1972, lorsque le nouveau constructeur aérien Airbus a lancé son premier avion : l'A300. Pas encore de quoi faire peur à l'américain Boeing, dont la compagnie existe depuis 1916. Mais si le constructeur américain a largement dominé le secteur jusqu'à la fin des années 1990, son concurrent est progressivement devenu un adversaire menaçant. En 1988, Airbus met en service l'A320, dont le succès (à hauteur de celui du Boeing 737 dans les années 60) permet au constructeur européen de s'imposer comme un incontournable dans le secteur. Petit à petit, avec les commandes croissantes d'A320 puis d'A330, et 340, mis en service en 1992, Airbus réduit l'écart de part de marché avec Boeing.
C'est en 2001 que tout bascule : après trente ans d'existence et une part de marché croissante dans les années 90, Airbus dépasse pour la première fois ses concurrents et devient alors le premier constructeur mondial d'avions civils. Cette année-là, le constructeur européen vend 378 appareils, ce qui représentait 54,4% du marché mondial, contre 314 pour son rival le plus proche,
Le nouveau numéro conserve sa place jusqu'en 2005. Mais en 2006, Boeing récupère sa position de leader, affirmant détenir 57% des commandes. Depuis, les deux principaux concurrents ne cessent de s'échanger la première place. Si Boeing a conservée cette première place en 2007et 2008 en 2009 a donné l'avantage à Airbus.
Le conflit qui oppose actuellement les deux géants de l’aéronautique que sont Airbus et Boeing comporte à la fois un enjeu économique et un enjeu politique. De plus, le secteur aéronautique est très dynamique actuellement ; ceci est dû, d’une part, au développement du marché asiatique et, d’autre part, à la flambée des prix du pétrole, deux facteurs qui poussent les compagnies aériennes à moderniser leur flotte .Le problème est que  chez Boeing l’industrie américaine reste orientée vers la satisfaction de la demande militaire plus que vers celle des marchés commerciaux. Elle permet aux industriels américains de pouvoir compter sur un marché protégé de la concurrence extérieure .Cette concurrence a eu des inconvénients chez Boeing le fait que les compagnies américaines ont enregistré sur leur marché domestique des baisses d’activité de plus de 50% chez Airbus ,le désavantage est double : premièrement, les Européens ne disposent pas de la flexibilité nécessaire pour pouvoir réagir à de fortes croissances de la demande et deuxièmement, ils ne peuvent pas utiliser à bon escient les synergies entre les activités civiles et militaires, telles qu’elles existent aux USA .Boeing et Airbus sont les un duopoles , un marché est qualifié de duopole lorsqu’il ya deux firmes sur le marché et que ses deux firmes déterminent leur niveau de production compte tenu du niveau de production du  concurrent .Ses deux grandes entreprises de grandes tailles sont symboles de fortes concurrences qui ont eu pour effet  une baisse des tarifs vis-à-vis des clients ; toutefois, maintenant, elle provoque un processus de concentration des lignes américaines qui a pour conséquence une pénurie  ou les demandes sont  supérieures aux offres  et la remontée des prix  c’est –à dire l’inflation .
 L’analyse des positions de Boeing et d’Airbus sur le marché de l’aéronautique nous a permis de comprendre les différentes tendances présentes sur ce marché qui est très spécifique. Le marché de l’aéronautique est mené par un duopole maîtrisé puisque chacun des deux concurrents possède aujourd’hui environ 50% des parts de marché, mais leurs stratégies sont diamétralement opposées. Par ailleurs on se demande quelles en seront les conséquences de cette concurrence  à long terme.


                                                                                                                                       LY FANTA

lundi 22 novembre 2010

SNCF : Vers une augmentation des prix en 2011?


La SNCF (Société nationale des chemins de fer français) pourrait augmenter ses tarifs TGV en 2011, suite à un accord conclut entre la SNCF et l’Etat sur le financement des trains interrégionaux qui sont déficitaires.
C’est un accord assurant la pérennité à une quarantaine de lignes interrégionales déficitaires, telles que celles appelées Corail, Téoz (c’est des trains Corail améliorés), Intercités ou encore les trains de nuit Lunéa. Toutefois les trains spéciaux et services auto-train ne sont pas concernés. Ce contrat concerne en tout 340 trains qui transportent quelques 100000 passagers par jour. (A titre de comparaison, le TGV transporte environ 300000 voyageurs, et la SNCF dans son ensemble 4 millions). Ces lignes font perdre annuellement 200 millions d’euros à la SNCF. On peut en dénombrer seulement 4 de rentables : Paris-Clermont, Paris-Limoges-Toulouse, Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg. Sur les 210 millions de la participation de l’Etat pour combler ce déficit, 175 millions proviendraient d’une taxe sur le chiffre d’affaires de la SNCF. En contrepartie la SNCF demande une plus grande flexibilité dans la fixation des tarifs de ses TGV, ce qui devrait se traduire par une augmentation des billets en première classe.
Que demande la SNCF ?
Elle souhaite plus de libertés dans sa politique tarifaire qui pour l’instant est déterminé par un cadre défini par l’Etat. En effet, si la SNCF veut augmenter ses tarifs de références, elle doit obtenir l’accord du gouvernement. Grâce à cette souplesse tarifaire, la SNCF souhaite augmenter les tarifs des billets en 1ère classe et offrir plus de billets Prem’s. Ces billets sont la catégorie de tarifs les plus bas pour les clients qui s’y prennent le plus en avance. Néanmoins le gouvernement tient à préciser qu’il accepte un assouplissement mais garde quand même un  cadre. L’objectif de la SNCF est de faire du « yield management » plus efficace c'est-à-dire une modulation des tarifs en fonction de la demande.
Les causes :
En partie à cause d’une augmentation des prix de péages payés à RRF (Réseau ferré de France) et de la crise économique, les TGV sont beaucoup moins rentable que par le passé où ils arrivaient à dégager 25% de marge. De plus, les pertes du fret s’aggravent. En effet, en 2009, la seule activité de transport de marchandises de la SNCF a révélé un déficit d’un milliard d’euros. En outre, l’ouverture prochaine à la concurrence, pousse la SNCF à demander plus de liberté dans ses tarifs pour répondre plus rapidement aux offres de ses concurrents. Enfin, le gouvernement considère que cet assouplissement tarifaire permettra de compenser en partie les 175 millions d’euros que doit fournir la SNCF au financement des lignes interrégionales largement déficitaires.
Conséquences pour les usagers du transport ferroviaire :
Les français se plaignaient de ne pas comprendre grand-chose à l’évolution des prix des billets TGV, et cela ne va pas s’arranger. En effet, en supprimant les tarifs de référence, La SNCF aura la possibilité de faire davantage varier les prix et donc cela sera encore plus incompréhensible pour leurs usagers. De plus, un objectif du gouvernement, pas clairement exprimé lors de la signature du contrat, est de supprimer la distinction des prix entre période normale et période de pointe. Le principe d’une plus grande liberté dans la fixation des tarifs est le suivant : à un instant t, suivant l’offre et la demande, la compagnie ferroviaire décidera d’augmenter ses tarifs et inversement sur une ligne où il y a de la concurrence, elle devra s’aligner sur les tarifs les moins chers de ses concurrents. Enfin, la SNCF met en avant deux principaux points positifs de cette souplesse tarifaire : d’une part, cela permettrait d’augmenter son chiffre d’affaires de 150 millions d’euros à l’horizon 2020 et d’autre part c’est une véritable arme face à l’arrivée prochaine de la concurrence.
Pour conclure, cette souplesse tarifaire accordé par le gouvernement à la SNCF, serait avantageuse pour les usagers à la condition de l’ouverture des lignes françaises à la concurrence (cela a déjà débuté depuis juin 2010 avec la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia qui transporte des voyageurs sur les lignes Milan-Chambéry-Paris ou encore Gênes-Marseille-Paris par exemple), car cela oblige la SNCF à aligner ses prix à ceux des concurrents pour rester compétitive. Mais seul l’avenir nous dira réellement si les objectifs mis en avant par la SNCF seront atteints.
Une règle simple à la SNCF : « Anticiper, c’est payer moins cher »
Lacaze.C

dimanche 21 novembre 2010

EDF : la fin du monopole.


Selon l'UFC Que choisir, EDF pourrait appliquer une hausse de 30 à 40% de leur tarifs à partir du premier semestre de 2011.

EDF (électricité de france) est la principale entreprise de distribution et de production d'électricité en France. EDF a été fondée en 1946 appliquant la loi de la nationalisation. En 1950, les entreprises de production, de transport, et de distribution de l'électricité se regroupent et EDF devient alors un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). A partir de cette date la consommation d'électricité des ménages va doubler tous les 10 ans. A partir de 1947, EDF commence à construire des barrages et la production d'électricité hydrauliques est lancée. En 1957, le charbon remplace l'eau et en 1963 l'électricité nucléaire fait son apparition sur le site de Chinon. Dans les années 90, EDF met en place de nouveaux services tel que l'accueil téléphonique 24h/24. L'entreprise devient ainsi un groupe dont la dimension européenne lui permet de faire face à l'ouverture du marché.

Depuis le début des années 2000, le marché de l'électricité s'ouvre peu à peu à la concurrence, ce qui devrait faire baisser les prix et permettre aux ménages de faire des économies ce qui n'est pas négligeable en temps de  crise.
Depuis février 2000, les sites industriels ayant une consommation supérieure à 15gigawattheure peuvent devenir client d'un autre distributeur d'électricité; ainsi 1200 à 1300 sites industriels sont concernés soit 28% de la consommation nationale. Les entreprises ne se sentant pas concernées ont préféré rester fidèle à EDF. En 2003, le seuil de consommation d'électricité passe à 7 gigawattheure; de ce fait un tiers de du marché français s'ouvre à la concurrence. En 2004, pour plus de concurrence, les dirigeants de EDf fixe un seuil de consommation à 2gigawattheure. Les entreprises et les collectivités territoriales peuvent choisir leur fournisseur. le 1er juillet 2007, il y a une ouverture totale : c'est la dernière étape du processus de libéralisation et la fin du monopole de EDF. 25 millions de clients particuliers peuvent choisir leur fournisseur, il y a, entre autres, Alterna,direct energy, poweo,ES strasbourg,planète oui. Cependant lorsqu'un client décide de quitter EDF pour un autre fournisseurs, il lui est impossible par la suite de redevenir client chez EDF. Tout abandon d'EDF pour un autre fournisseur est définitif.


En ce qui concerne les prix, EDF étant une entreprise associée à l'Etat, les prix sont fixés par ce dernier et l'augmentation des tarifs ne doit pas dépasser l'inflation. Lorsqu'en 2004 le marché s'ouvre les prix n'auraient pas dú augmenter pour que EDF reste concurrentiel. Or les prix fixés à la base par l'Etat très bas, EDF s'est aligné sur ses concurrents européens d'où une augmentation des tarifs.
En 2007 aussi, avec l'ouverture totale du marché les clients s'attendaient à une baisse du tarif ou du moins une non-augmentation pour s'aligner avec les autres fournisseurs qui eux appliquent les prix du marché. En effet lorsqu'une firme est seule sur un marché (monopole) elle fixe ses prix (pour EDF c'est l'Etat: tarifs règlementé) alors que sur un marché concurrentiel c'est les prix du marché qui s'appliquent. Or les tarifs ont augmenté de 1.1% à 1.5% suivant les catégories des tarifs. Cependant l'augmentation des tarifs ne dépasse pas l'inflation.


Malgré la hausse des tarifs EDF et l'ouverture totale à la concurrence EDF reste le leader incontesté sur le marché de l'électricité en France; tout d'abord parce que les autres fournisseurs sont méconnus ou pas très bien par les français et aussi parce que EDF fait parti du "patrimoine" français au même titre que la Poste ou France télécom. Pour palier à cela une loi a été voté et sera mise en application à partir de janvier 2011 : c'est la loi NOME. Cette loi prévoit la disparition des tarifs réglementés. Il est aussi prévu le partage de l'électricité produites dans les différentes centrales nucléaires françaises. A partir de janvier 2011, EDF se verra dans l'obligation de céder l'électricité a ses concurrents à un prix inférieur qu'il pratique aujourd'hui. Or pour les syndicats la loi NOME est un "hold-up". Ils émettent deux critiques :
-Selon eux, les prix vont augmenter car actuellement s'il n'y a pas de concurrence c'est à cause des prix trop bas; ils prévoient 30 à 40% d'augmentation pour 2011.
-les fournisseurs, autre que EDF, vont profiter du nucléaire sans y avoir investit.


En conclusion, nous pouvons dire que l'ouverture du marché électrique n'est pas un franc succès puisque, même si EDF n'a plus le monopole, il est le leader de ce marché en France malgré les hausses de tarifs. Les espoirs sont  maintenant tournée sur la loi NOME. Va-t-elle permettre de réellement mettre en place un marché concurrentiel avec le principal avantage qui en découle pour les ménages, c'est-à-dire une baisse des prix?


Lonca M

Le concept Zara : « Le temps c’est de l’argent »
Zara est une marque espagnole de vêtements fondée en 1975 par Amancio Ortega.
Aujourd'hui, Zara est devenue un véritable empire dans le monde du textile.
Le concept de la marque est complémentent révolutionnaire dans le secteur de la mode. En effet, la philosophie de la marque est de mettre en vente des articles à des prix très abordables, copiant les modèles hautes coutures des plus grandes maisons de la mode. Ainsi, les grandes idées et créations des plus célèbres stylistes sont très vite reprises dans les collections Zara.
L'aventure Zara a commencé par la vente d'une chemise de nuit pour femmes, copie d'un célèbre modèle qui se vendait beaucoup plus cher.
A l'heure actuelle, Zara est tout simplement le distributeur de vêtements affichant la plus grande croissance. Le groupe peut compter sur plus de 2700 magasins dans  environ 70 pays et environ une nouvelle boutique d’ouverte toutes les trois semaines.

A l’inverse de ses concurrents dont les collections sont : « automne/hiver » et « printemps/été »,  Zara renouvèle ses collections quasiment tous les mois.
Les vêtements disparaissent ainsi aussi vite qu'ils sont apparus.
Cette stratégie vient de la volonté de son fondateur, qui est de toujours s'adapter aux toutes dernières tendances.
Pour cela, la marque renouvelle sans cesse ses collections et ne réapprovisionne jamais ses modèles. La marque peut ainsi toujours proposer à ses clients, les dernières nouveautés.
De plus, chaque modèle est sortie à seulement environ 10 000 exemplaires. Cela permet ainsi d’éviter un échec commercial trop important dû à un grand nombre de stock.
Cette limitation permet aussi de renouveler l'intérêt des clients pour la marque en les faisant revenir régulièrement en magasin afin de trouver la « perle rare ».
Il y a un peu plus de 400 créateurs qui travaillent pour la marque. Leur but est de dénicher les dernières tendances, analyser les ventes de chaque vêtement proposé aux clients et créer rapidement  les nouvelles collections afin d’avoir ce monopole temporaire grâce à ses exclusivités en avance sur le marché.
Au niveau de la communication, Zara dépense seulement 0.3% de son chiffre d’affaires dans la publicité contrairement à son grand rival H&M, qui lui dépense des sommes importantes dans des campagnes publicitaires mondiales. De plus, vu que les collections Zara sont éphémères créer une campagne n’aurait aucune utilité.
Grace à ces économies, Zara peut ainsi continuer à faire fabriquer ses vêtements en Espagne et ainsi éviter la délocalisation en Asie par exemple. De plus, cela permet d’accélérer le processus de conception, de production et de livraison.
Ainsi, en moins de deux semaines, un vêtement peut passer du stade de l’idée d’un créateur à celui de la mise en rayon partout dans le monde alors que la moyenne du marché est de deux mois à trois mois. Un véritable exploit !
La logistique est donc l’une des clés du succès de la marque. En effet, cette maitrise totale de la production lui permet de mieux répondre aux attentes de ses clients et dans une efficacité incroyable défiant toute la concurrence.
En conclusion, Zara a su imposer son modèle stratégique dans un secteur ultra-concurrentiel, en offrant à ses clients des produits toujours à la pointe de la mode tout en restant accessible et tout cela dans des délais incroyables et sans délocalisation .

« Chez Zara, le plus important c'est le temps. » Amancio Ortega


Ixart N